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{BOX(title="Travail en cours")}Cette page est une traduction en cours de ((wavelessonscontinued)) en français. La majeure partie de la page est encore en anglais. Au fur et à mesure de la traduction, cette note sera mise à jour pour indiquer l'état d'avancement des leçons. 

- tat actuel: Leon zro  huit traduites. Ncessitent une validation par des lojbanistes confirms. Les leons quatre  huit ncessitent une relecture et une harmonisation.
+ tat actuel: Leon zro  neuf traduites. Ncessitent une validation par des lojbanistes confirms. Les leons quatre  neuf ncessitent une relecture et une harmonisation.
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{BOX(title="Travail en cours")}Cette page est une traduction en cours de ((wavelessonscontinued)) en français. La majeure partie de la page est encore en anglais. Au fur et à mesure de la traduction, cette note sera mise à jour pour indiquer l'état d'avancement des leçons. 



État actuel : Leçon zéro à neuf traduites. Nécessitent une validation par des lojbanistes confirmés. Les leçons quatre à neuf nécessitent une relecture et une harmonisation.

{BOX} 



!Les leçons Wave continuées :

!!!Rédigées par la klaku, avec l'aide de lojbanistes variés. Basée sur le travail de la .kribacr. Printemps 2013.

Traduites de l'anglais vers le français par Daeldir.



!!Leçons de lojban – leçon zéro: avant propos



Ces leçons sont une tentative de développer les « Leçons de Google Wave », un excellent didacticiel consacré au lojban, écrit par kribacr, xalbo, et d'autres, qui, hélas, ne couvrait que les quatres premiers chapitres du présent didacticiel. Il traite des règles les plus récentes du lojban, qui ne sont pas couvertes par de plus anciens cours tels que « What is Lojban? », et « Lojban for Beginners ».



Si le lojban est totalement nouveau pour vous, je vous recommande d'écouter tout les enregistrements de lojban parlé que vous pourrez trouver, tant avant que pendant la lecture de ce didacticiel, afin de vous familiariser avec les sons et les mots du langage. De plus, essayez de prononcer ce que vous lisez avec l'accent lojban si vous le pouvez. Ceci vous aidera à prononcer le lojban. 



En suivant ce didacticiel, il est conseillé de prendre des pauses entre les leçons afin de digérer ce que vous avez appris. J'ai essayé de construire ces leçons du simple au complexe, et d'exclure tout mot ou concept qui n'a pas été expliqué dans les leçon précédente. Une fois expliqués, ils sont utilisés librement tout au long du reste du didacticiel. J'exhorte le lecteur à ne pas faire l'impasse sur un contenu incompris : si vous avez une question ou n'êtes pas certains d'une chose, n'ayez pas de complexe à demander à la communauté lojban, qui peut être trouvée sur #lojban sur le réseau IRC Freenode (en anglais), ou sur la [http://mail.lojban.org/mailman/listinfo/lojban-fr|mailing-list francophone]. Elle sera heureuse d'aider.



Dans ce didacticiel, le texte en lojban est écrit en ''italiques''. Les mots empruntés du lojban au français ne sont toutefois pas soumis à cette emphase. Les réponses des exercices sont affichées comme une barre grise. Sélectionnez cette barre pour voir le texte.



Enfin, j'ai autant que possible essayé d'utiliser les mots du lojban pour désigner les constructions grammaticales – ''sumka'i'' au lieu de pro-sumti, ''sumtcita'' au lieu de modal, et ''jufra'' au lieu d'énoncé – parce que j'ai l'impression que les mots français sont souvent soit arbitraires – juste des mots en plus à apprendre –, soit trompeurs – donc pire qu'inutiles. Dans les deux cas, puisque ces mots sont de toute façon spécifiques à l'apprentissage du lojban, il n'ont pas de raison d'exister comme des mots français distinct.



!!!Préface. Sons

La première chose à faire quand vous apprenez une langue étrangère est de vous familiariser avec les sons du langage et leur écriture. Il en va de même pour le lojban. Heureusement, les sons du lojban (__phonèmes__) sont plutôt simples.



!!!!Voyelles

Il y a six voyelles en lojban.



||''a'' |comme dans « p__a__p__a__ »

''e'' |comme dans « b__e__rg__è__re »

''i'' |comme dans « mach__i__ne »

''o'' |comme dans « __o__méga », « __au__t__o__mobile »

''u'' |comme dans « __ou__ », « l__ou__p »

''y'' |comme dans « mat__e__lot »||



La sixième voyelle, ''y'', est appelée un __schwa__ en linguistique. C'est un « e » très léger, non accentué, juste milieu entre le « e » marseillais (« mat__eu__lot ») et le « e » muet parisien (« mat'lot »).



Deux voyelles ensemble sont prononcées comme un son (__diphtongue__). Par exemple :



||''ai'' |comme dans « can__ai__lle »

''au'' |comme dans « c__aou__tchouc »

''ei'' |comme dans « sol__eil__ »

''oi'' |comme dans « g__oy__ »

''ia'' |comme dans « p__ia__no »

''ie'' |comme dans « p__ie__rre »

''iu'' |comme dans « s__ioux__ »

''ua'' |comme dans « q__uoi__ »

''ue'' |comme dans « c__oue__tte »

''uo'' |comme dans « statu q__uo__ »

''ui'' |comme dans « __oui__ » ||



Les voyelles doublées sont rares. Les seuls exemples sont ''ii'', prononcé comme dans « fa__illi__ », et ''uu'', prononcé comme dans « __Ou__h__ou__ ! » (quand on appelle quelqu'un, mais pas comme dans « Houhou » : dans le premier exemple, le ''h'' est muet, dans le deuxième, le ''h'' est aspiré – ce qui se transcrirait en lojban ''u'u'')



!!!!Consonnes

La plupart des consonnes sont les mêmes qu'en français, à quelque exceptions près :



||''g'' |se prononce toujours comme dans « __g__âteau », jamais comme dans « __g__enoux » (on utilise alors le « ''j'' »)

''s'' |se prononce toujours comme dans « __s__erpent », jamais comme dans « ro__s__e » (on utilise alors le « ''z'' »)

''c'' |se prononce ''ch'', comme dans « __ch__ateau »

''x'' |se prononce comme dans l'allemand « Ba__ch__ », l'espagnol « __J__ose » ou l'arabe « __Kh__aled »

''r'' |se prononce comme dans « arrivederci ». « ''r'' » accepte beaucoup de prononciations (à la française, à l'anglaise…) mais la prononciation italienne (''r'' roulé) est préférée||



Le lojban n'utilise pas les caractères « H », « Q » ou « W », et il n'y a pas de caractères accentués en lojban.



!!!!Caractères spéciaux



Le lojban ne requiert aucune ponctuation, mais certain caractères, habituellement utilisés comme ponctuation dans d'autres langues, affectent la manière dont le lojban est prononcé.



Le seul de ces caractères qui soit obligatoire en lojban est l'apostrophe. En fait, l'apostrophe est considérée comme une lettre du lojban. Une apostrophe sépare deux voyelles, empêchant celles-ci d'être prononcées ensemble comme une __diphtongue__. Elle est elle même prononcée comme un « h » (le « h » de « maharadja », pas celui de « haricot »). Par exemple, « ''ui'' » est normalement prononcé comme « __oui__ », mais « ''u'i'' » est prononcé comme « __ou-hi__ ».



Un point est une courte pause évitant à deux mots de se confondre l'un dans l'autre. Les règles du lojban rendent facile la fusion de deux mots quand le second commence par une voyelle, et donc, par convention, chaque mot commençant par une voyelle est précédé par un point (les mots finissant par un « y » sont aussi suivit par un point). Le point est ce qu'on appelle un « coup de glotte », justement cette fois-ci, équivalent au « h » de « haricot ».



Les virgules sont rare en lojban, mais peuvent être utilisées pour empêcher deux voyelles de se fondre l'une dans l'autre quand vous ne voulez pas utiliser d'apostrophe, ce qui ajouterais un « h » entre elles. Aucun mot lojban n'a de virgule, mais elle est parfois utilisée dans l'écriture des noms d'autres langues. Par exemple, « ''no,el.'' » (Noël), au lieu de « ''noel.'' » (qui ressemble alors à « m__oë__lle »), « ''no.el.'' » (No; Elle), ou « ''no'el'' » (No-hell).



Les lettres capitales ne sont normalement pas utilisées en lojban. Nous les utilisons dans des mots non lojban (comme « Pierre »), quand l'accent tonique d'un mot est différent de celui de la norme lojban. La norme consiste à mettre un accent tonique sur l'avant dernière syllabe. Par exemple, ''kujmikce'' (infirmière), est « kuj__MIK__ce », et non pas « __KUJ__mikce ». Le nom « Juliette » s'écrirait « ''juLIET.'' » si prononcé comme en français, mais « ''DJUli,et.'' » si prononcé comme en anglais.



!!!!Alphabet



Dans la plupart des manuels, lors de l'apprentissage d'une langue, vous apprenez l'alphabet du langage, et sa prononciation. Les lettres (''lerfu'') étant plus importantes en lojban qu'à l'accoutumée, autant apprendre leur noms rapidement.



Les consonnes sont simples : le nom d'une consonne est cette lettre, suivie de « y ». Ainsi, les consonnes du lojban, « b », « c », « d », « f », « g »… sont appelées « ''by.'' » (beu), « ''cy.'' » (cheu), « ''dy.'' » (deu), « ''fy.'' » (feu), « ''gy.'' » (gueu)… en lojban (en utilisant un point, comme décrit dans la partie précédente).



Les voyelles __seraient__ appelées « ''.ay'' », « ''.ey'' », « ''.iy'' »…, si c'était moins difficile à prononcer. Au lieu de ça, elles sont nommée en suivant le son de la voyelle par le mot ''bu'', qui signifie simplement « lettre ». Ainsi, les voyelles du lojban sont :  « ''.abu'' » (abou), « ''.ebu'' » (aibou), « ''.ibu'' » (ibou), « ''.obu'' » (aubou), « ''.ubu'' » (oubou), « ''.ybu'' » (eubou).



L'apostrophe est considérée comme une vrai lettre en lojban, et est nommée « ''.y'y.'' » (« euheu »… Un peu comme une petite toux).



Le lojban a un moyen de se référer à la plupart des lettres auxquelles vous pouvez penser. Si vous désirez dès maintenant épeler votre nom en lojban, et que celui ci possède un « H », « Q » ou « W », vous pouvez utiliser « ''.y'y.bu'' », « ''ky.bu'' » et « ''vy.bu'' ». Ainsi, « Schwarzenegger » est épelé en lojban :

''sy. cy. .y'y.bu vy.bu. .abu ry. zy. .ebu ny. .ebu gy. gy. .ebu ry.''



Et épeler __ça__ est une tâche digne du Terminator !



Maintenant, épelez votre nom en lojban (le cas échéant, de la manière la plus proche que vous pouvez avec les 26 lettres que nous venons d'apprendre, et l'apostrophe).



!!!! Prononciation « correcte »



''Cette page est à la fois une traduction de la version anglaise, et une adaptation aux problèmes rencontrés par les francophones plutot que par les anglophones. Par manque d'expérience dans l'enseignement du lojban à des francophones, cette partie peut donc manquer de conseils ou rester inadaptée, voire confuse. N'hésitez pas à demander sur la [http://mail.lojban.org/mailman/listinfo/lojban-fr|mailing-list] francophone si vous avez un problème – ceci pourrait nous aider à améliorer cette page !''



Vous n'avez pas à avoir une prononciation précise du lojban, car chaque phonème est distribué de manière à ce qu'il soit difficile de confondre deux sons. Ceci signifie que, pour une lettre, plutôt qu'une prononciation « correcte », il y a une gamme de sons acceptés – le principe général étant qu'un son est bon tant qu'il ne ressemble pas trop à une autre lettre. Par exemple, le « r » lojban peut être prononcé comme en anglais, italien, français… 



Cependant, bien que le [https://fr.wikipedia.org/wiki/Consonne_fricative_uvulaire_vois%C3%A9e|« r » français] soit considéré comme un « ''r'' », celui-ci est aussi proche du [https://fr.wikipedia.org/wiki/Consonne_fricative_uvulaire_sourde|« ''x'' »] lojban. Pour comprendre la différence entre ces deux sons, observez la différence entre le son « ''d'' » et le son « ''t'' » : l'un est vocalisé, l'autre non. La même distinction s'opère entre le « ''r'' » français et le « ''x'' ». Je vous conseille donc d'opter pour un « r » moins ambigu. Concernant le « r » roulé, deux prononciations sont possible : le [https://fr.wikipedia.org/wiki/Consonne_roul%C3%A9e_alv%C3%A9olaire_vois%C3%A9e|« r »] espagnol, situé à l'avant du palais, et un [https://fr.wikipedia.org/wiki/Consonne_roul%C3%A9e_uvulaire_vois%C3%A9e|« r »] plus proche de la gorge, comme celui d'Edith Piaf. Choisissez la prononciation qui vous pose le moins de problème, tant qu'elle ne se confond pas avec une autre lettre du lojban.



Faites aussi attention à bien appuyer les voyelles – mis à part le « ''y'' » qui ''doit'' être court. La raison en est que les voyelles « non-lojban » peuvent être utilisées pour séparer les consonnes par les personnes qui n'arrivent pas à les prononcer. Par exemple, si vous avez un problème avec le « ''zd'' » de « ''zdani'' » (maison), vous pouvez dire « zɪdani », avec un « ɪ » très court, mais le « i » final long. 

!!!!Noms lojban (cmevla)



Dans les films où les protagonistes n'ont pas de langue commune, ils commencent souvent par dire des choses telles que « Moi Tarzan », ce qui est une manière comme une autre de débuter en lojban. Et donc :



__''mi'e .rafael.''__

« Je-suis-nommé Rafael »

« Je suis Rafael »



''mi'e'' est apparenté à ''mi'', qui signifie « moi », « je »… C'est un bon exemple de l'apostrope séparant deux voyelles, prononcé « mi hai ». 



Ce Rafael est chanceux : son nom se transcrit directement en lojban, sans changement. Il y a toutefois des règles pour les noms lojban, ce qui signifie que certains noms doivent êtres « lojbanisés ». Cela peut sembler étrange. Après tout, un nom est un nom… En fait, tout les langages font ce genre d'adapation à un certain niveau. Par exemple, les anglais tendent à prononcer « Jose » comme « Hozay », et « Margaret » devient « Magelita » en chinois.



Prenons le nom « Cyril ». Si Cyril essaye d'imiter Rafael, les lojbanistes vont l'appeler « cheuril », ce qui n'est pas très joli. Ici, le « C » est en fait un « ''s'' », et le « y » un « ''i'' ». Cyril devient, en lojban, « ''.siril.'' ».



Certains sons n'existent pas dans certains langages. Ainsi, la première chose à faire est de réécrire votre nom de manière à ce qu'il ne contienne que des sons lojban, et soit écrit comme un mot lojban.



En français, Robin se prononce « raubain ». Et « ain » n'existe pas en lojban. Généralement, on utilisera le « ''n'' » pour obtenir la nasalisation. Ainsi, Robin s'écrira « ''.robin.'' », Jean « ''.jan.'' », et Dupond « ''.dupon.'' ». Notez aussi que dans ce dernier cas, le « u » sera prononcé « ou » : « douponne ». Comme le prononcerait un italien !



La langue d'origine du nom est aussi importante : un Michael français transcrira son nom « ''.mikael.'' », mais un Michael anglais transcrira son nom « ''.maikyl.'' », ou « ''.maik,l'' ». Ou encore, pour Robin, en anglais, les voyelles anglaises et américaines sont assez différentes. Le Robin anglais peut être raisonnablement approximé par « ''.robin.'' », mais la version américaine est plus proche de « ''.rabyn.'' » ou « ''.rab,n.'' ». Et à l'intérieur d'un même pays, de nombreuses variations sont possibles. Aussi devriez vous prendre les transliterations données ici avec des pincettes.



Notez aussi que pour les noms de villes, par exemple, on préférera la version locale du nom à la version française. Ainsi, Londre ne sera pas transcrit « ''.londr.'' », mais « ''.london.'' », et Belgrade sera « ''.beograd.'' » plutôt que « ''.belgrad.'' ».



Vous avez peut-être noté les deux points qui apparaissent dans chaque nom lojban… Ceux-ci sont nécessaires car sans pause, il peut être difficile de savoir quand le mot précédent finit, et quand le mot suivant débute.



Vous devriez aussi placer un point entre le nom et le prénom d'une personne (bien que ce ne soit pas obligatoire). Ainsi, « Joseph Benard » devient « ''.jozef.benar.'' ».



Une règle importante dans la lojbanisation des noms est que la dernière lettre d'un ''cmevla'' (nom lojban) doit toujours être une consonne. Encore, ceci a pour but d'éviter la confusion quant à savoir où est la fin d'un mot, et si un mot est ou n'est pas un nom (tout les autres mot lojban finissant par une voyelle). Dans le cas où un mot finit par une voyelle, « ''s'' » est souvent ajouté à la fin. Ainsi, « Marie » devient en lojban « ''.maris.'' », « Joe » devient « ''.djos.'' », et ainsi de suite. Une alternative consiste à supprimer la dernière voyelle, « Marie » devenant « ''.mar.'' ».



Une dernière chose : comme nous l'avons vu, l'accent tonique des mots lojban est situé sur l'avant dernière syllabe. Si l'accent tonique d'un nom se trouve ailleurs, des lettres majuscules sont utilisées. Ceci signifie que le nom « Robert » sera écrit différemment suivant qu'il soit anglais ou français : « ''.roBER.'' » en français, « ''.robyt.'' » en anglais et « ''.rab,rt.'' » en américain.



Afin de vous donner une idée de comment tout ceci fonctionne, voici une liste de noms de quelque personnages célèbres dans leur propre langue et en lojban.



||__Français__

Napoleon Bonaparte |''.napole,ON.bonaPART.''

Juliette Binoche |''.juLIET.binOC.'' ||

||__Anglais__

Margaret Thatcher |''.magryt.tatcyr.''

Mick Jagger |''.mik.djagys.'' ||

||__Chinois__

Lao Tseu |''.laudz.''

Mao Zedong |''.maudzyDYN.'' (Le « ng » final est conventionellement tranformé en « ''n'' » en lojban.) ||

||__Turc__

Mustafa Kemal |''.MUStafas.keMAL.''

Erkin Koray |''.erkin.korais.'' ||

||__Allemand__

Friedrich Nietzsche |''.fridrix.nitcys.''

Clara Schumann |''.klaras.cuman.'' ||

||__Espagnol__

Isabel Allende |''.izaBEL.aiendes.''

Che Guevara |''.tcegevaras.'' ||



__Exercice :__

Où sont ces lieux ?

#.nu,IORK.

#.romas.

#.xavanas.

#.kardif.

#.beidjin.

#.ANkaras.

#.ALbekerkis.

#.vankuver.

#.keiptaun.

#.taibeis.

#.bon.

#.diliys.

#.nis.

#.atinas.

#.lidz.

#.xelsinkis.



Réponses:

~~gray,gray:~~

#~~gray,gray:New York: États-Unis d'Amérique~~

#~~gray,gray:Rome: Italie~~

#~~gray,gray:Havana: Cuba~~

#~~gray,gray:Cardiff: Pays de Galles (Le gallois pour « Cardiff » est « Caerdydd », se qui se lojbaniserait comme « ''.kairdyd.'' ».)~~

#~~gray,gray:Beijing: Chine~~

#~~gray,gray:Ankara: Turkie~~

#~~gray,gray:Albequerque: Nouveau-Mexique, États-Unis d'Amérique~~

#~~gray,gray:Vancouver: Canada~~

#~~gray,gray:Cape Town: Afrique du sud~~

#~~gray,gray:Taipei: Taiwan (Note : on utilise « ''b'' », et non « ''p'' ». Bien qu'en fait, le b en Pinyin soit prononcé p… Mais nous ne sommes pas dans un cours de mandarin !)~~

#~~gray,gray:Bonn: Allemagne~~

#~~gray,gray:Delhi: Inde (L'hindi pour « Delhi » est « Dillî », ce qui donne « ''.diliys.'' » ou « ''.dili'is.'' ».)~~

#~~gray,gray:Nice: France~~

#~~gray,gray:Athens: Grèce (« Athina » en grecque)~~

#~~gray,gray:Leeds: Angleterre~~

#~~gray,gray:Helsinki: Finlande~~



__Exercise :__

Lojbanisez les noms suivant :

#John

#Melissa

#Amanda

#Matthew

#Mathieu

#Michael

#David Bowie

#Jane Austen

#William Shakespeare

#Sigourney Weaver

#Richard Nixon

#Istanbul

#Madrid

#Tokyo

#San Salvador



Réponses :

~~gray,gray:Il y a souvent d'autres épellations pour les noms, soit parce que les gens prononcent l'original différemment, soit parce que le son exact n'existe pas en lojban, et que l'on doit choisir entre deux lettres. Ce n'est pas important, du moment que tout le monde sait de qui ou quoi vous parlez.~~

#~~gray,gray:.djon. (ou .djan. avec certains accents, et parfois .jon. en français)~~

#~~gray,gray:.melisas. (.melisys. en anglais)~~

#~~gray,gray:.amandas. (En anglais, suivant les accents, le « ''a'' » final peut être un « ''y'' », de même pour le « ''a'' » initial, et le « ''a'' » du milieu peut être un « ''e'' ».)~~

#~~gray,gray:.matius.~~

#~~gray,gray:.maTIYS.~~

#~~gray,gray:.mikael. (.maikyl. ou .maik,l. en anglais.)~~

#~~gray,gray:.deivyd.bau,is. ou .bo,is. (pas .bu,is. — ce serait alors le ''couteau'' Bowie)~~

#~~gray,gray:.djein.ostin.~~

#~~gray,gray:.uiliam.cekspir.~~

#~~gray,gray:.sigornis.uivyr. ou .sygornis.uivyr.~~

#~~gray,gray:.ritcyrd.niksyn.~~

#~~gray,gray:.istanbul.~~

#~~gray,gray:.maDRID.~~

#~~gray,gray:.tokios.~~

#~~gray,gray:.san.salvaDOR. (avec l'accent tonique espagnol)~~

!!!!Mots lojban comme noms



À présent, vous devriez être capable de lojbaniser votre propre nom. Toutefois, si vous le préférez, vous pouvez traduire votre nom en lojban (si vous savez ce qu'il signifie, bien sûr), ou adopter une toute nouvelle identité lojbane. Les indiens d'amérique ont tendance à traduire leur nom en anglais, partiellement parce que leur nom signifie quelque chose, et partiellement parce qu'il ne s'attendent pas à ce que le « wasichu » soit capable de prononcer des mots en Lakota, Cherokee ou autre !



Les mots lojban (mis à part les cmevla) se terminent par une voyelle. Vous pouvez utiliser des mots lojban comme nom, mais si vous préférez que votre nom soit un cmevla et qu'il se termine par une voyelle, vous pouvez soit ajouter une consonne à la fin de celui-ci, soit tronquer la dernière voyelle.



Voici quelques exemples (nom original, signification, nom et nom comme cmevla) :

*Fish (Anglais = poisson) – finpe – ''.finp.''

*Björn (Scandinave = ours) – cribe – ''.crib.''

*Verdi (Italien = vert) – crino – ''.crin.''

*Mei Li (Chinois = beau) – melbi – ''.melb.''

*Ayhan (Turc = Seigneur Lune) – lunra nobli (= lurnobli) – ''.lurnoblis.''

!!Leçons de lojban – leçon un : bridi, jufra, sumti et selbri



Un ''bridi'' est le type d'expression le plus couramment rencontré en lojban. Le concept est très proche des propositions, dans la grammaire française. Un bridi est une déclaration qu'un objet est en relation avec un autre, ou que cet objet possède certaines propriétés. Il est a contraster avec les ''jufra'', qui représentent n'importe quelle expression lojbane, que ce soit des bridi ou d'autres types de phrases. La différence entre un bridi et un jufra est qu'un jufra ne spécifie pas forcément quelque chose, mais un bridi le fait. Ainsi, un bridi peut être vrai ou faux, mais un jufra peut ne pas être qualifié de la sorte.



Pour avoir quelques exemples, en français pour commencer, « Mozart était le meilleur musicien de tout les temps » est un bridi, parce qu'il déclare quelque chose comme vrai, et qu'il implique un objet, Mozart, et une propriété, être le plus grand musicien de tout les temps. Au contraire, « Aïe ! Mon orteil ! » n'est pas un bridi, puisqu'il n'implique pas de relation, et ne déclare donc rien. Ces deux phrases sont toutefois des jufra.



Essayez d'identifier les bridi parmi ces jufra français :



# « Je déteste quand tu fais ça. »

# « Cours ! »

# « Mmmh ! Ça semble délicieux. »

# « Oh non, pas encore… »

# « Maintenant, je possède trois voitures. »

# « Huit heures et dix-neuf minutes. »

# « Ce samedi, oui. »



Réponse : ~~grey,grey:1, 3 et 5 sont des bridi. 2 ne contient pas d'objet, et les autres ne contiennent pas de relation ni de déclarent de propriétés.~~



Décomposé en termes lojban, un bridi est constitué d'un ''selbri'', et d'un ou plusieurs ''sumti''. Le selbri est la relation ou déclaration à propos des objets, et les sumti sont les objets impliqués dans la relation. Notez que « objet » n'est pas une traduction parfaite de « sumti », parce qu'un sumti peut se référer autant à un objet physique qu'à des choses purement abstraites comme « l'idée de la guerre ». Une meilleure traduction serait quelque chose comme « sujet, objet direct ou indirect » pour les sumti, et « verbe » pour les selbri, bien que, comme nous le verrons plus tard, ce n'est pas non plus optimal.



Nous pouvons maintenant écrire notre première leçon importante :

bridi = selbri + un ou plusieurs sumti



Dit d'une autre manière, un bridi définit qu'un ou plusieurs sumti sont/font quelque chose expliqué par un selbri.



Identifiez l'équivalent des sumti et du selbri dans ces jufra français :



« Je vais récupérer mes filles avec ma voiture. »



Réponse : ~~grey,grey:selbri: « vais récupérer (avec) ». sumti: « Je », « mes filles », « ma voiture »~~



« Il a acheté cinq nouveaux shirts à Mark pour à peine deux-cent euros ! »



Réponse : ~~grey,grey:selbri: « a acheté (à) (pour) » sumti: « Il », « cinq nouveau shirts », « Mark » et « deux-cent euros »~~



Puisque ces concepts sont si fondamentaux en lojban, regardons un troisième exemple :

« Jusqu'à maintenant, l'EPA n'a rien fait à propos de la quantité de dioxyde de soufre. »



Réponse : ~~grey,grey:selbri: « a fait (à propos de) » sumti: « l'EPA », « rien » et « la quantité de dioxyde de soufre »~~



Maintenant, essayez de créer des bridi en lojban. Pour cela, vous aurez besoin de mots, qui peuvent faire office de selbri :

''__dunda__'' x1 donne x2 à x3 (sans paiement)

''__pelxu__'' x1 est jaune

''__zdani__'' x1 est une maison de x2



Notez que ces mots, « donner », « jaune » et « maison », seraient considérés comme un verbe, un adjectif et un nom, respectivement. En lojban, il n'y a pas ces catégories, et donc pas de distinction. ''dunda'' peut être traduit par « donner » (un verbe), « un donneur » (nom), « donnant » (adjectif), ou même comme un adverbe. Ils se comportent tous comme des selbri, et sont utilisés de la même manière.



Vous aurez aussi besoin de quelque mots, qui feront office de sumti :

''__mi__'' « moi », « je » ou « nous » – Celui ou ceux qui parle/parlent.

''__ti__'' « ceci » – Une chose ou un évènement proche, qui peut être pointé par le locuteur.

''__do__'' « tu » ou « vous » – Celui où ceux à qui l'on s'adresse.



Vous voyez la traduction bizarre des selbri ci-dessus — notamment le x1, x2 et x3 ? Ils sont appelés des emplacements de sumti. Ce sont des emplacements où l'on peut mettre un sumti pour compléter un bridi. Compléter un emplacement de sumti signifie que le sumti s'accorde à cet emplacement. Le second emplacement de ''dunda'', par exemple, x2, est la chose qui est donnée. Le troisième emplacement est l'objet recevant le don. Notez comme la traduction de ''dunda'' contient le mot « à ». Ceci est dû au fait qu'en français, « à » est utilisé pour signifier le receveur, qui est au troisième emplacement de ''dunda''. Ainsi, quand vous complétez le troisième emplacement de ''dunda'', le sumti que vous y placez est toujours le receveur, et vous n'avez pas besoin d'un équivalent au mot « à ».



Pour exprimer un bridi, vous utilisez simplement le sumti x1 en premier, puis le selbri, puis les autres sumti.



Un bridi habituel : {sumti x1} __{selbri}__ {sumti x2} {sumti x3} {sumti x4} {sumti x5} {et ainsi de suite}



L'ordre peut varier, mais pour le moment, nous nous contenterons de la forme habituelle. Pour dire « Je donne ceci à toi », vous dîtes juste : « ''mi dunda ti do'' », avec chaque sumti au bon emplacement.



Donc, comment diriez vous « Ceci est une maison de moi ” ?



Réponse : ~~grey,grey:''ti zdani mi''~~



Essayez de répondre à ces quelques autres questions pour vous familiariser avec l'idée de cette structure par emplacements :



Comment traduire « Tu donnes ceci à moi. » ?



Réponse : ~~grey,grey:''do dunda ti mi''~~



Et que veut dire « ''ti pelxu'' » ?



Réponse : ~~grey,grey:Ceci est jaune.~~



Plutôt facile une fois que l'on a compris, non ?



Plusieurs bridi les uns à la suite des autres sont séparés par « ''.i'' ». « .i » est l'équivalent lojban d'un point, mais se place en général avant le bridi, plutôt qu'après. Il est souvent omis avant le premier bridi, cependant, comme dans cet exemple :



''__.i__'' Séparateur de phrases. Sépare des jufra (et par conséquent des bridi aussi).



''ti zdani mi  .i ti pelxu'' « Ceci est une maison de moi. Ceci est jaune. »



Avant de continuer avec la leçon suivante, je vous recommande de faire une pause d'au moins sept minutes pour digérer ces informations.



!!Leçons de lojban – leçon deux : FA et zo'e



La plupart des selbri a de un à cinq emplacements, mais certains en ont plus. Voici un selbri avec quatres emplacements de sumti :



''__vecnu__'' x1 vend x2 à x3 pour le prix x4



Si je voulais dire « Je vends ceci », il serait ennuyeux d'avoir à remplir les emplacements x3 et x4, qui précisent à qui je vends, et pour quel prix. Heureusement, ce n'est pas nécessaire. Les emplacements peuvent être complétés par ''zo'e''. ''zo'e'' nous indique que la valeur de l'emplacement de sumti est indéfinie, parce qu'elle n'est pas importante ou peut être devinée à partir du contexte.



''__zo'e__'' « quelque chose ». Remplit un emplacement de sumti avec quelque chose, mais ne précise pas quoi.



Ainsi, pour dire « Je te vend », je pourrais dire « ''mi vecnu zo'e do zo'e'' » — Je vends quelque chose à toi pour un prix.



Comment diriez-vous « C'est une maison (pour quelqu'un) » ?



Réponse : ~~grey,grey: ''ti zdani zo'e''~~



Et « (quelqu'un) donne ceci à (quelqu'un) » ?



Réponse : ~~grey,grey:''zo'e dunda ti zo'e''~~



Bien. Mais ajouter trois ''zo'e'' juste pour dire qu'une chose est vendue prend du temps. Pour cette raison, vous n'avez pas à préciser tout les ''zo'e'' d'un bridi. La règle est simplement que si vous omettez des sumti, ils seront considérés comme des ''zo'e''. Si le bridi commence par un selbri, x1 est considéré comme omis et devient un ''zo'e''.



Essayez. Quel est le lojban pour « Je vends. » ?



Réponse : ~~grey,grey:''mi vecnu''~~



Et que signifie « ''zdani mi'' » ?



Réponse : ~~grey,grey:« Quelque chose est une maison de moi », ou juste « J'ai une maison ».~~



Comme mentionné plus tôt, la forme n'a pas à être {sumti x1} {selbri} {sumti x2} {sumti x3} {etc.}. En fait, vous pouvez placer le selbri où vous voulez, excepté au début du bridi. Si vous faites ça, le x1 sera considéré omis et remplacé par ''zo'e''. Ainsi, les trois jufra suivant sont exactement le même bridi :



''mi dunda ti do''

''mi ti dunda do''

''mi ti do dunda''



C'est parfois utilisé pour un effet poétique. « Tu te vends toi-même » pourrait être « ''do do vecnu'' », qui sonne mieux que « ''do vecnu do'' ». Ou cela peut être utilisé pour la compréhension, si le selbri est très long et donc mieux placé à la fin du bridi.



Il y a plusieurs manières de jouer avec l'ordre des sumti dans un bridi. La manière la plus simple est d'utiliser les mots « ''fa'' », « ''fe'' », « ''fi'' », « ''fo'' », et « ''fu'' ». Notez comme les voyelles sont les cinq voyelles dans l'ordre de l'alphabet lojban… Utiliser ces mots marque le sumti suivant comme étant x1, x2, x3, x4 et x5, respectivement. Le sumti après celui-là sera considéré comme l'emplacement suivant. Pour utiliser un exemple :



''dunda fa do fe ti do'' – « Donné par toi, ceci, à toi ». ''fa'' marque le x1, le donneur, qui est « toi ». ''fe'' marque la chose donnée, le x2. On continue à compter à partir de ''fe'', ce qui signifie que le dernier sumti est x3, le receveur.



Essayez de traduire la phrase suivante :



''mi vecnu fo ti fe do''



Réponse : ~~grey,grey:« Je vends, pour le prix de ceci, toi » ou « Je te vend pour le prix de ceci » (probablement en pointant un tas de billets…).~~



''zdani fe ti''



Réponse : ~~grey,grey:« Ceci a une maison ». Ici, ''fe'' est redondant.~~



''vecnu zo'e mi ti fa do''



Réponse : ~~grey,grey:« Tu me vends quelque chose pour ce prix »~~

!!Leçons de lojban – leçon trois : tanru et lo



Dans cette leçon, vous allez vous familiariser avec le concept de ''tanru''. Un tanru est créé quand un selbri est mis devant un autre selbri, modifiant sa signification. Un tanru est en soit un selbri, et peut se combiner avec d'autres selbri ou tanru pour former des tanru plus complexes. Ainsi, « ''zdani vecnu'' » est un tanru, de même que « ''pelxu zdani vecnu'' », qui est constitué du tanru ''zdani vecnu'' et du mot brivla ''vecnu''. Pour comprendre le concept de tanru, considérez la combinaison de mots français « canne à sucre ». Si vous ne savez pas ce qu'est la canne à sucre, mais connaissez la définition d'une canne, et du sucre, vous ne pouvez pas deviner ce qu'est la canne à sucre. Est-ce que c'est une canne pour touiller le sucre ? Une canne qui produit du sucre ? Une canne qu'on remplit de sucre ? Une canne pour transporter le sucre ? Tout ce que vous savez, c'est que c'est une canne, et qu'il y a une histoire de sucre dans l'équation.



Un tanru ressemble à ça. On ne peut pas dire exactement ce qu'un ''zdani vecnu'' est, mais on peut dire que c'est bien un ''vecnu'', et que ça a quelque chose de ''zdani'', d'une certaine manière. Et de n'importe quelle manière. En théorie, l'absurdité de la connexion entre ''zdani'' et ''vecnu'' importe peu, cela reste un ''zdani vecnu''. Toutefois, ce doit être un ''vecnu'' dans le sens ordinaire du terme pour que le tanru soit valide. Vous pouvez interpréter ''zdani vecnu'' comme « vendeur de maison », ou mieux « un vendeur type-maison ». Les emplacements de sumti d'un tanru sont toujours ceux du selbri le plus à droite. On dit aussi que le selbri de gauche modifie le selbri de droite.



« Vraiment ? », demandez-vous, sceptique, « Peu importe à quel point la connexion au mot de gauche du tanru est absurde, il reste vrai ? Donc, je pourrais appeler chaque vendeur ''zdani vecnu'', et créer une excuse tordue pour expliquer pourquoi je pense qu'il est un peu ''zdani'' sur les bords ? »

Tout à fait. Mais vous seriez un chieur. Ou au moins, vous seriez intentionellement trompeur. En général, vous devriez utiliser un tanru quand la relation entre le mot de gauche et celui de droite est évidente.



Essayez de traduire ceci :



''ti pelxu zdani do''



Réponse : ~~grey,grey:« Ceci est une maison jaune pour toi ». Encore, on ne sait pas en quoi la maison est jaune : elle est sûrement peinte en jaune, mais ce n'est pas certain.~~



''mi vecnu dunda''



Réponse : ~~grey,grey:« Je donne comme-vend. ». Qu'est ce que ça signifie ? Aucune idée. Ça ne veut sûrement pas dire que vous avez vendu quelque chose, puisque par définition, avec ''dunda'', il ne peut y avoir de paiement. Ça doit être un don, mais qui, par certains aspects, est comme une vente.~~



Et maintenant, quelque chose de totalement différent. Comment faire si je veux dire « Je vends à un allemand. » ?



''__dotco__'' x1 est allemand/reflète la culture allemande par l'aspect x2



Je ne peux pas dire ''mi vecnu zo'e dotco'', parce que ça mettrait deux selbri dans un bridi, ce qui n'est pas permit. Je pourrais dire ''mi dotco vecnu'', mais ce serait inutilement vague – je pourrais vendre ''comme'' un allemand. De la même manière, si je veux dire « Je suis ami avec un américain. », que dire ?



''__pendo__'' x1 est un ami de x2

''__merko__'' x1 est américain/reflète la culture des États Unis d'Amérique par l'aspect x2



Encore, la manière évidente serait de dire ''mi pendo merko'', mais cela formerait un tanru, signifiant « Je suis américain comme-un-ami », ce qui est faux. Ce que nous voulons vraiment, c'est prendre le selbri, ''merko'' et le transformer en un sumti, afin qu'il soit utilisable avec le selbri ''pendo''. Pour cela, nous utilisons les deux mots ''lo'' et ''ku''.



__''lo''__ – Débute la conversion générique d'un selbri en sumti. Extraie le x1 du selbri pour l'utiliser comme un sumti.

__''ku''__ – Termine la conversion du selbri en sumti.



Vous placez simplement un selbri entre ces deux mots, et ils prennent n'importe quoi qui puisse convenir comme x1 de ce selbri, et le transforment en sumti.



Par exemple, les choses qui peuvent remplir le x1 de ''zdani'' sont uniquement les choses qui sont des maisons de quelqu'un. Donc, ''lo zdani ku'' veut dire « une maison, ou des maison, pour quelqu'un ». De la même manière, si je dis que quelque chose est ''pelxu'', je veux dire qu'il est jaune. Donc, ''lo pelxu ku'' se réfère à quelque chose de jaune.



Maintenant que vous avez la grammaire nécessaire pour dire « Je suis ami avec un américain. », comment le dites vous ?



Réponse : ~~grey,grey:''mi pendo lo merko ku''~~



Il y a une bonne raison pour que ''ku'' soit nécessaire. Essayez de traduire « Un allemand vend ceci à moi. »



Réponse : ~~grey,grey:''lo dotco ku vecnu ti mi'' Si vous omettez le ''ku'', vous n'avez plus un bridi, mais trois sumti. Puisque ''lo…ku'' ne peut pas convertir les bridi, le ''ti'' est ejecté du sumti, et la « construction lo » doit se terminer, laissant trois sumti : ''lo dotco vecnu (ku)'', ''ti'' et ''mi''.~~



Vous devez toujours être attentif avec des jufra comme ''lo zdani ku pelxu''. Si le ''ku'' est omis, le processus de conversion ne se termine pas, et on se retrouve avec un simple sumti, composé du tanru ''zdani pelxu'', puis convertit avec ''lo''.





!!Leçons de lojban – leçon quatre : les attitudinaux



Un autre concept qui peut être peu familier aux locuteurs français est celui des attitudinaux. Les attitudinaux sont des mots qui expriment les émotions directement. Le principe des attitudinaux puise son origine dans la langue construite féministe [https://en.wikipedia.org/wiki/L%C3%A1adan|Láadan], et était supposée permettre de vraies émotions féminines. L'idée était que l'expression d'émotions féminines était entravée par les langages à dominance masculine, et que si seulement il leur était possible de s'exprimer plus librement, ceci donnerait du pouvoir aux femmes en les libérant du langage.



En lojban, il n'y a pas un tel programme, et les attitudinaux ont plus sûrement été introduits dans le langage du fait qu'ils sont incroyablement expressifs et utiles. Ils ont une  grammaire dite « libre », ce qui signifie qu'ils peuvent apparaître quasiment n'importe où dans un bridi sans perturber la grammaire du bridi, ou quelconque construction grammaticale.



Dans la grammaire lojban, un attitudinal s'applique au mot précédent. Si ce mot précédent débute une construction (comme « ''.i'' » ou « ''lo'' »), l'attitudinal s'applique à la construction entière. De la même manière, si l'attitudinal suit un mot qui termine une construction, comme « ''ku'' », il s'applique à la construction terminée.



Prenons deux attitudinaux pour créer quelques exemples :

__''.ui''__ : attitudinal : émotion pure et simple : joie - tristesse

__''za'a''__ : attitudinal : évident: j'observe directement



Remarquez que dans la définition de ''.ui'', deux émotions sont indiquées : joie et tristesse. Ceci signifie que ''.ui'' est défini comme la joie, tandis que sa « négation » signifie la tristesse. « Négation » est peut-être le mauvais terme ici. En pratique, la seconde définition de ''.ui'' est une autre construction, ''.ui nai''. La plupart du temps, la seconde définition de l'attitudinal – celle suffixée par ''nai'' – est vraiment la négation de l'attitudinal seul. Parfois, pas tant que ça.



__''nai''__ : (divers) négation : attaché à un attitudinal, change la signification de l'attitudinal en sa « négation ».



Et quelque selbri de plus, juste comme ça :

__''citka''__ – x1 mange x2

__''plise''__ – x1 est une pomme de race/espèce x2



La phrase « ''do citka lo plise ku .ui'' » signifie « Tu manges une pomme, youpi ! » (exprimant surtout que c'est la __pomme__ qui fait plaisir au locuteur, pas l'ingestion, ni le fait que c'était vous). Dans la phrase « ''do za'a citka lo plise ku'' », le locuteur observe directement que c'est bien « toi » qui mange la pomme, et pas quelqu'un d'autre.



Si un attitudinal est placé au début du bridi, il s'applique à un « ''.i'' », explicite ou implicite, s'appliquant ainsi au bridi entier :



''.ui za'a do dunda lo plise ku mi'' – « Youpi, je vois que tu me donnes une pomme ! »



''mi vecnu .ui nai lo zdani ku'' – « Je vends (et ça craint) une maison. »



Essayez avec quelques exemples. Mais avant, voici quelques attitudinaux supplémentaires :



__''.u'u''__ attitudinal: émotion pure et simple: culpabilité - absence de remords - innocence.

__''.oi''__ attitudinal: émotion pure et complexe: complainte - plaisir.

__''.iu''__ attitudinal: émotion diverse pure: amour - haine.



Qu'avons-nous là ? Un mot est défini par trois émotions ! L'émotion du milieu est accédée en suffixant l'attitudinal par « ''cu'i'' ». Elle est considérée comme le « point médian » d'une émotion.



__''cu'i''__ scalaire du point médian de l'attitudinal : s'attache à un attitudinal pour changer sa signification en le « point médian » de l'émotion.



Essayez de dire « Je donne quelque chose à un allemand, que j'aime (l'allemand) »



Réponse : ~~grey,grey:« ''mi dunda fi lo dotco ku .iu'' » ou ''zo'e'' au lieu de ''fi''~~



Maintenant, « Aah, je mange une pomme jaune. »



Réponse: ~~grey,grey:« ''.oi nai mi citka lo pelxu plise ku'' »~~



Prenons un autre attitudinal d'un genre différent pour illustrer quelque chose de particulier :



__''.ei''__ Attitudinal: émotion propositionnelle complexe : obligation - liberté.



Donc, simplement, « Je dois donner la pomme » est « ''mi dunda .ei lo plise ku'' », non ? Oui ! Quand on y pense, c'est bizarre… Pourquoi tous les autres attitudinaux que nous avons étudiés jusqu'ici expriment les sentiments du locuteur à propos du bridi, mais celui-ci change la signification du bridi ? De manière certaine, en disant « Je dois donner la pomme », on ne précise pas si la pomme est ou non donnée. Pourtant, si j'avais utilisé ''.ui'', j'aurais déclaré avoir donné la pomme, et que ça me rendait heureux. Alors…?



Ce problème, ou pour être exact, comment un attitudinal modifie la condition pour laquelle un bridi est vrai, est sujet à un débat mineur. La règle officielle du « manuel », qui ne sera probablement pas changée, est qu'il existe une distinction entre les émotions « pures » et les émotions « propositionnelle ». Seules les émotions propositionnelles peuvent changer la condition de vérité, tandis que les émotions pures n'en sont pas capables. Pour exprimer un attitudinal d'émotion propositionnelle sans changer la valeur de vérité du bridi, vous pouvez juste le séparer du bridi avec ''.i''. Il y a aussi un mot pour conserver ou changer de manière explicite la condition de vérité d'un bridi :



__''da'i''__ attitudinal: discursif: en supposant - en fait

Dire ''da'i'' dans un bridi change la condition de vérité en hypothétique, ce qui est l'usage par défaut d'un attitudinal propositionnel. Dire ''da'i nai'' change la condition de vérité en normal, ce qui est l'usage par défaut d'un attitudinal pur.



Donc, quelles sont les deux manières de dire « ''je dois donner une pomme'' ? » (et s'en sentir obligé)



Réponse : ~~grey,grey:''mi dunda lo plise .i .ei'' et ''mi dunda da'i nai .ei lo plise''~~



Le « sentiment » d'un attitudinal peut être assigné à quelqu'un d'autre en utilisant « ''dai'' ». En général, dans un discours normal, l'attitudinal est assigné à celui qui écoute, mais ce n'est pas obligatoire. Aussi, parce que le mot est connoté comme « empathique » (ressentir les émotions des autres), certains lojbanistes supposent à tort que l'orateur doit partager les émotions assignées aux autres.

Exemple : « ''u'i .oi dai citka ti'' » – « Ha ha, ça a été mangé ! Ça a dû faire mal ! »



Quelle expression courante peut signifier « ''.oi u'i dai'' »?



Réponse : ~~grey,grey:“Aïe, très drôle.”~~



Et un autre pour tester vos connaissances : tentez de traduire « Il était désolé d'avoir vendu sa maison » (souvenez-vous, le temps est implicite et n'a pas besoin d'être spécifié. « Il » peut aussi être évident dans le contexte).



Réponse : ~~grey,grey:''u'u dai vecnu lo zdani ku''~~

 

Enfin, l'intensité d'un attitudinal peut être précisée avec certains mots. Ils peuvent être utilisés après un attidudinal, y compris quand ce dernier a ''nai'' ou ''cu'i'' en suffixe. Ce qui arrive est moins clair quand ils sont attachés à d'autres mots, comme un selbri : c'est généralement compris comme intensifiant ou affaiblissant le selbri d'une manière non spécifiée.

|| Modificateur  | Intensité  

 cai|   Extrême

 sai|   Fort

 (none)|   Non spécifié (moyen)

 ru'e  |   Faible||



Quelle émotion est exprimée avec ''.u'i nai sai'' ?

__''.u'i''__: attitudinal: émotion pure et simple : amusement - ennui



Réponse : ~~grey,grey: Fort ennui ~~



Et comment pourriez-vous exprimer que vous n'avez pas trop de remords ?



Réponse : ~~grey,grey:''.u'u cu'i ru'e''~~

!!Leçons de lojban - leçon cinq (SE)



Avant de nous intéresser à des constructions plus complexes, il nous faut apprendre un moyen de changer l'ordre des sumti d'un selbri. C'est, comme nous allons le voir, très utile pour faire des sumti descriptifs (le genre avec ''lo'').

Considérons la phrase "J'ai mangé un cadeau.", qui peut avoir du sens si ce cadeau est une pomme. Pour traduire cette phrase nous voudrons d'abord chercher un selbri signifiant "cadeau". Si nous étudions attentivement la définition de ''dunda'', x1 donne x2 à x3, nous réalisons que le x2 de ''dunda'' est quelque chose qui est donné - un cadeau.

Donc pour traduire notre phrase nous ne pouvons pas dire ''mi citka lo dunda ku'', parce ''lo dunda ku'' fait référence au x1 de ''dunda'' qui est le donneur d'un cadeau. A moins d'être anthropophage, ce n'est pas ce que nous voulons dire. Ce que nous voulons c'est un moyen d'extraire le x2 d'un selbri.

C'est un cas où nous allons utiliser le mot ''se''. La fonction de ''se'' est d'échanger les places x1 et x2 d'un selbri. La construction ''se'' + selbri est elle-même considérée comme un selbri. Essayons avec une phrase ordinaire : 

__''fanva''__  = "x1 traduit x2 du langage x3 dans le langage x4 avec comme résultat de la traduction x5"

 ''ti se fanva mi'' = ''mi fanva ti''

Ceci est traduit par moi (= je traduis ceci). Souvent, mais pas toujours, les bridi utilisants une construction avec ''se'' sont traduits en utilisant le passif, puisque x1 est souvent le sujet ou l'objet actif.

''se''  a sa propre famille de mots. Chacun échangeant une place différente avec x1.



||se échange |x1 et x2

te échange |x1 et x3

ve échange |x1 et x4

xe échange |x1 et x5||



Remarque : s, t, v et x sont des consonnes consécutives de l'alphabet lojban.



Exercice : Utilisant ce nouveau savoir, que signifie ''ti xe fanva ti'' ?



Réponse ~~grey,grey: Ceci est une traduction de ceci.~~



se et sa famille peuvent bien sûr être combinés avec fa  et sa famille. Le résultat pouvant être outrancièrement compliqué si vous le voulez :

__''klama''__  = "x1 va jusqu'à x2 depuis x3 en passant par x4 par le moyen de transport x5"

''fo lo zdani ku te klama fe do ti fa mi'' = ''mi te klama do ti lo zdani ku'' et comme ''te'' échange x1 et x3 := ''ti klama do mi lo zdani ku''

"Ceci va jusqu'à toi depuis moi en passant par une maison." Bien sûr personne ne ferait une telle phrase à moins de vouloir être incompréhensible, ou de vouloir tester le niveau de grammaire lojban de son interlocuteur.

Et ainsi nous en sommes arriver au point où nous pouvons dire "J'ai mangé un cadeau.". Il suffit d'échanger les places des sumti de ''dunda'' pour avoir le cadeau en x1, puis d'extraire ce  nouveau x1 avec ''lo…ku''. Alors comment le dites-vous ?



Une réponse possible : ~~grey,grey: ''mi citka lo se dunda ku''~~



Voilà un exemple d'une des nombreuses utilisations de ''se'' et de sa famille.

!!Leçons de lojban – leçon six : abstractions



Nous n'avons jusqu'à maintenant exprimé qu'une phrase à la fois. Pour exprimer des choses plus complexes, cependant, vous avez souvent besoin de subordinations. Heureusement, celles-ci sont plus simples en lojban que ce que vous pourriez croire.



Commençons avec un exemple : « Je suis heureux que tu sois mon ami. ». Ici, le bridi principal est « Je suis heureux que X. », et le sous-bridi est « Tu es mon ami. ». En regardant la définition de « heureux », traduit par « gleki » :

    

__''gleki''__ x1 est heureux à propos de x2 (évènement/état)



On peut voir que x2 doit être un évènement ou un état. C'est naturel, parce qu'on ne peut pas être heureux à propos d'un objet lui-même, seulement de l'état dans lequel il est. Mais hélas ! Seuls les bridi peuvent exprimer des états ou des évènements, et seul un sumti peut combler le x2 de « gleki » !



Comme vous l'avez peut-être deviné, il existe une solution. Les mots « ''su'u'' … ''kei'' » ont une fonction générique de « convertit un bridi en selbri », et fonctionnent juste comme « ''lo'' … ''ku'' ».



__''su'u''__ x1 est une abstraction de {bridi} de type x2

__''kei''__ fin de l'abstraction



Exemple :



__''melbi''__ x1 est beau pour x2.

__''dansu''__ x1 danse sur l'accompagnement/la musique/le rythme x2.

''melbi su'u dansu kei'' – « belle danse »



Il est souvent compliqué de trouver un bon usage d'un bridi comme selbri. Cependant, puisque « su'u BRIDI kei » est un selbri, on peut le convertir en sumti grâce à « lo … ku ».



Nous avons maintenant les moyens de dire « Je suis heureux que tu sois mon ami ». Essayez !



__''pendo''__ x1 est un ami de x2



Réponse : ~~grey,grey:''mi gleki lo su'u do pendo mi kei ku''~~



Cependant, « ''su'u'' … ''kei'' » n'est pas souvent utilisé. Les gens préfèrent utiliser les mots plus spécifiques « ''nu'' … ''kei'' » et « ''du'u'' … ''kei'' ». Ils fonctionnent de la même manière, mais ont une signification différente. « ''nu'' … ''kei'' » traite le bridi qu'il entoure comme un évènement ou un état, et « ''du'u'' … ''kei'' » le traite comme un bridi abstrait, pour exprimer des choses comme des idées, pensées ou vérités. Tous ces mots (excepté « ''kei'' ») sont appelés des « abstracteurs ». Il y en a beaucoup, mais seule une poignée est régulièrement utilisée. « ''su'u'' … ''kei'' » est un abstracteur général, et marchera dans tout les cas.



Utilisez « ''nu'' ...''kei'' » pour dire « Je suis heureux de parler avec toi. ».



__''tavla''__ x1 parle à x2 à propos du sujet x3 dans la langue x4.



Réponse : ~~grey,grey:''mi gleki lo nu tavla do kei ku'' (remarquez comme le français est aussi vague que le lojban à propos de qui parle.)~~



D'autres abstracteurs importants sont : « ''ka'' … ''kei'' » (abstraction de propriété/d'aspect), « ''si'o'' … ''kei'' » (abstraction de concept/d'idée), « ''ni'' … ''kei'' » (abstraction de quantité), parmi d'autres. La signification de ceux-ci est un sujet compliqué, et sera discutée bien plus tard, dans la leçon vingt-neuf. Pour le moment, vous devrez vous en passer.



Il est important de noter que certains abstracteurs ont plusieurs places pour les sumti. Par exemple, « ''du'u'' », qui est défini comme suit :



__''du'u''__ abstracteur. x1 est le prédicat/bridi de {bridi} exprimé dans la phrase x2.



Les places de sumti autres que x1 sont rarement utilisées, mais « ''lo se du'u {bridi} kei ku'' » est parfois utilisé comme sumti pour les citations indirectes : « J'ai dit qu'un chien m'a été donné » peut être écrit : « ''mi cusku lo se du'u mi te dunda lo gerku ku kei ku'' », si vous excusez cet exemple bizarre.



__''cusku''__ x1 exprime x2 à x3 par le moyen x4

__''gerku''__ x1 est un chien de la race x2

!!Leçons de lojban – leçon sept : NOI



Pendant qu'on y est, il y a un autre type de bridis subordonnés. Ils sont appelés les clauses relatives. Ce sont des phrases qui rajoutent des descriptions à un sumti. En effet, le « qui » dans la phrase précédente a débuté une clause relative en français, décrivant les clauses relatives. En lojban, elles viennent en deux parfums, et il peut être utile de distinguer les deux sortes avant d'apprendre comment les exprimer. Ces deux formes sont appelées les clauses relatives restrictives, et non-restrictives (ou incidentales). 



Il serait bon de donner un exemple :



« Mon frère, qui fait deux mètres de haut, est un politicien. » 



Cett phrase peut être comprise de deux manières. Je pourrais avoir plusieurs frères, auquel cas dire qu'il fait deux mètres de haut va nous aider à savoir de quel frère on parle. Ou je pourrais n'avoir qu'un seul frère, et juste être en train de vous donner des informations supplémentaires.



En français comme en lojban, on distingue ces deux types – la première interprétation est restrictive (puisqu'elle aide a réduire la quantité de frères à propos de qui je parle), la seconde non-restrictive. Quand on parle français, le contexte et le ton de la voix (ou, à l'écrit, la ponctuation) nous aident à distinguer ces deux. Pas en lojban. Lojban utilise les constructions « ''poi''…''ku'o'' » et « ''noi''…''ku'o'' » pour les clauses restrictives et non-restrictives, respectivement. 



Prenons un exemple lojban, qui pourrait nous aider à comprendre l'étrange comportement de l'exemple de la leçon cinq, « manger des cadeaux » :



__''noi''__ débute une clause relative non-restrictive (ne peut s'attacher qu'à un sumti)

__''poi''__ débute une clause relative restrictive (ne peut s'attacher qu'à un sumti)

__''ku'o''__ termine une clause relative



« ''mi citka lo se dunda ku poi plise ku'o'' » = « Je mange un cadeau qui (quelque chose) est une pomme ».



Ici, le « ''poi''…''ku'o'' » est placé juste après « ''lo se dunda ku'' », donc il s'applique au cadeau. Pour être strict, la clause relative ne précise pas « qu'est ce » qui est une pomme, mais vu que la clause relative s'applique au cadeau, on peut assumer en toute sécurité que c'est le cadeau qui est une pomme. Après tout, dans le contexte de la leçon cinq, ceci semble raisonnable. Si l'on veut être sure que c'est bien le cadeau qui est une pomme, on utilise le mot « ''ke'a'' », qui est un ''sumka'i'' (un pronom lojban, on en parlera plus tard) représentant le sumti auquel la clause relative est attachée.



__''ke'a''__ sumka'i; se réfère au sumti auquel la clause relative est attachée.



« ''.ui mi citka lo se dunda ku poi ke'a plise ku'o'' » = « ☺ Je mange un cadeau qui est une pomme ».



Pour souligner la différence entre les clauses restrictives et non-restrictives, voici un autre exemple :



__''lojbo''__ « x1 reflète la culture/communauté lojbane selon l'aspect x2; x1 est lojbanique. »



« ''mi noi lojbo ku'o fanva fo lo lojbo ku'' » = « Moi, qui suit lojbanique, traduit à partir d'un langage lojbanique. »



Ici, il n'y a pas vraiment de choix à propos de qui « ''mi'' » peut indiquer, et le fait que je suis lojbanique est surtout une information supplémentaire, inutile pour m'identifier. Ainsi, « ''noi''…''ku'o'' » est approprié.



Voyons si vous pouvez traduire « Je flirte avec un homme qui est beau/élégant. ».



__''nanmu''__ « x1 est un homme »

__''melbi''__ « x1 est beau pour x2 selon l'aspect (ka) x3 et le standard x4 »

__''cinjikca''__ « x1 flirte/courtise x2, présentant de la sexualité x3 selon le standard x4 »



Réponse : ~~grey,grey:''mi cinjikca lo nanmu ku poi {ke'a} melbi ku'o''~~



Sur une note plus technique, il peut être utile de savoir que « ''lo {selbri} ku'' » est souvent définit comme « ''zo'e noi ke'a {selbri} ku'o'' ».

!!Leçons de lojban – leçon huit : élision des fa'orma'o (« terminateurs »)



« ''.au da'i mi djica lo nu le merko poi tunba mi __vau ku'o ku__ jimpe lo du'u mi na nelci lo nu vo'a darxi mi __vau kei ku vau kei ku vau kei ku vau__'' » – « J'aimerais que l'américain, qui est mon frère, comprenne que je n'aime pas qu'il me frappe. »



Ignorant le fait que cette phrase est comprise (elle ne devrait pas, vu qu'elle contient des mots qui n'ont pas encore été abordés dans ces leçons), une chose est claire : plus nous apprenons de structures complexes en lojban, plus les phrases se remplissent de « ''ku'' », « ''kei'' », « ''ku'o'' » et d'autres de ces mots qui, en soit, ne convoient pas de sens.



La fonction de ces mots est de signaler la fin d'une construction grammaticale, comme par exemple « convertit un selbri en sumti » dans le cas de « ''ku'' ». Un nom français pour ce genre de mot serait « terminateur » (de l'anglais « terminator », « qui termine »). Comme ce mot n'a pas de réelle existence en français, nous allons utiliser le mot lojban : ''fa'orma'o''. Dans l'exemple ci-dessus, ces mots sont écrits en gras.



Note : Les ''vau'' dans l'exemple ci-dessus sont les fa'orma'o pour « fin de bridi ». Il y a une bonne raison pour que vous ne les ayez pas vu, nous en parlons plus bas.



__''vau''__ fa'orma'o: Termine un bridi.



Dans la plupart du lojban parlé et écrit, une grande partie des fa'orma'o est omise (élidée). Ceci nous économise bien des syllabes, à l'oral comme à l'écrit. Cependant, il est nécessaire de bien faire attention quand on élide des fa'orma'o : dans le simple exemple « ''lo merko ku klama'' », supprimer le fa'orma'o « ''ku'' » donnerait « ''lo merko klama'' », qui est un sumti composé du tanru « ''merko klama'' ». Ainsi, cela signifierais « un voyageur américain » au lieu de « un américain voyage ». L'élision de fa'orma'o peut provoquer de grosses erreurs si pratiquée de manière incorrecte, et c'est pourquoi vous ne l'avez pas vu avant maintenant.



La règle pour élider des fa'orma'o est simple, au moins en théorie : « Vous pouvez élider un fa'orma'o __si et seulement si__ faire ainsi ne change pas la structure grammaticale de la phrase. »



La plupart des fa'orma'o peuvent être élidés sans problème à la fin d'un bridi. Les exceptions sont évidentes, comme le fa'orma'o « fin de citation » ou le fa'orma'o « fin de groupe de bridi ». C'est pourquoi « vau » n'est quasiment jamais utilisé : débuter un nouveau bridi avec « ''.i'' » va presque toujours terminer le bridi précédent, de toute façon. « ''vau'' » a un usage fréquent, cependant : puisque les attitudinaux s'appliquent toujours au mot précédent, l'appliquer à un fa'orma'o l'applique à la construction grammaticale terminée entière. En utilisant « ''vau'' », il est possible d'utiliser un attitudinal à posteriori et de l'appliquer au bridi entier :



« ''za'a do dunda lo zdani {ku} lo prenu {ku}... vau i'e'' » – « Je vois que tu donnes une maison à quelqu'un… J'approuve ! »



__''prenu''__ x1 est une personne; x1 a une personnalité.



Connaissant les règles basiques d'élision de fa'orma'o, nous pouvons donc retourner à notre phrase originale et commencer à supprimer des fa'orma'o :



''.au da'i mi djica lo nu le merko poi tunba mi __vau ku'o ku__ jimpe lo du'u mi na nelci lo nu vo'a darxi mi __vau kei ku vau kei ku vau kei ku vau__''



Nous pouvons voir que le premier « ''vau'' » n'est pas necessaire, parce que le mot non-fa'orma'o suivant est « ''jimpe'' », qui est un selbri. Puisqu'il ne peut y avoir qu'un selbri par bridi, « ''vau'' » n'est pas nécessaire. Puisque « ''jimpe'' », comme selbri, ne peut pas être dans la clause relative non plus (seul un bridi par clause, seul un selbri par bridi), nous pouvons élider « ''ku'o'' ». De même, « ''jimpe'' » ne peut pas être un second selbri dans la construction « ''le merko poi {…}'' », donc « ''ku'' » n'est lui non plus pas utile. De plus, tout les fa'orma'o à la fin de la phrase peuvent être élidés, puisque le début d'un nouveau bridi va terminer toute ces constructions de toute façon.



Nous finissons donc avec :



« ''.au da'i mi djica lo nu le merko poi tunba mi jimpe lo du'u mi na nelci lo nu vo'a darxi mi'' » – sans aucun fa'orma'o du tout !



Quand on élide les fa'orma'o, c'est une bonne idée de s'habituer à « ''cu'' ». « ''cu'' » est l'un de ces mots qui peut rendre notre vie (lojbane) beaucoup plus simple. Ce qu'il fait : il sépare n'importe quel sumti précédent du selbri. On pourrait dire qu'il définit le prochain mot pour être un selbri, et termine exactement autant de construction nécessaires pour ce faire.



__''cu''__ marqueur élidable : sépare le selbri du sumti précédent, permettant l'élision des fa'orma'o précédents.



__''prami''__ x1 aime x2



« ''lo su'u do cusku lo se du'u do prami mi __vau kei ku vau kei ku__ se djica mi'' » = « ''lo su'u do cusku lo se du'u do prami mi __cu__ se djica mi'' »



« Que tu dises que tu m'aime est désiré par moi », ou : « J'aimerais que tu dises que tu m'aime. »



Note : « ''cu'' » n'est pas un fa'orma'o, parce qu'il n'est pas associé à une construction en particulier. Mais il peut-être utilisé pour élider d'autres fa'orma'o.



L'une des plus grandes forces de « ''cu'' » est qu'il devient rapidement facile à comprendre intuitivement. Seul, il ne signifie rien, mais il révèle la structure des expressions lojbanes en identifiant le selbri principal. Dans l'exemple original, avec le frère américain violent, utiliser « ''cu'' » avant « ''jimpe'' » ne change pas le sens de la phrase du tout, mais la rend plus simple à lire.



Dans les leçons suivante, « ''cu'' » sera utilisé quand nécessaire, et tout les fa'orma'o élidés si possible. Les fa'orma'o élidés seront entre entre accolades, comme ci-dessus. Essayez de traduire cette phrases :



__''vajni''__ x1 est important pour x2 pour la/les raison(s) x3

__''jimpe''__ x1 comprend que x2 (abstraction du'u) est vrai à propos de x3

__''a'o''__ Attitudinal : simple émotion propositionelle : espoir – désespoir



« ''a'o do noi ke'a lojbo .i'e {ku'o} {ku} cu jimpe lo du'u lo fa'orma'o {ku} cu vajni {vau} {kei} {ku} {vau}'' »



Réponse : ~~grey,grey:« J'espère que toi, un fier lojbaniste, comprend que les fa'orma'o sont importants »~~



Apartée amusante : la plupart des gens habitués à l'élision des fa'orma'o le font de manière si instinctive qu'ils doivent être rappelés de l'importance de comprendre les fa'orma'o pour comprendre le lojban. Ainsi, chaque jeudi a été désigné « jour du terminateur », ou « ''fa'orma'o djedi'' » sur le canal IRC lojban. Durant le jour du terminateur, les gens essayent (et souvent échouent) de se rappeler d'écrire tout les fa'orma'o, avec quelques conversations très verbeuses pour résultat.



!!Leçons de lojban – leçon neuf : sumtcita



Pour le moment, nous nous sommes bien débrouillés avec les selbris dont nous disposions. Cependant, il y a une quantité limitée de selbri, et dans beaucoup de cas, les places pour les sumti ne sont pas utiles pour ce à quoi nous pensons. Comment faire si, par exemple, je veux dire que je traduis en utilisant un ordinateur ? Il n'y a pas de place dans la structure de « ''fanva'' » pour préciser l'outil utilisé pour la traduction, puisque, la plupart du temps, ce n'est pas nécessaire. Pas de problème, cette leçon traite de l'ajout de places de sumti aux selbri.



La manière la plus basique d'ajouter des places de sumti est avec « ''fi'o SELBRI fe'u'' » (Oui, un nouvel exemple de fa'orma'o, « ''fe'u'' ». Il n'est quasiment jamais nécessaire, et ce pourrait être la dernière fois que vous le croisez.). Entre ces deux mots va un selbri, et comme « ''lo SELBRI ku'' », « ''fi'o SELBRI fe'u'' » extrait le x1 du selbri qu'il contient. Cependant, avec « ''fi'o SELBRI fe'u'' », la place de selbri est convertie, non pas en sumti, mais en « ''sumtcita'' », ce qui signifie « étiquette de sumti », avec comme place de structure le x1 du selbri convertit. Ce ''sumtcita'' absorbe ensuite le sumti suivant. On pourrait dire qu'en utilisant un ''sumtcita'', on importe une place de sumti d'un autre selbri, et l'ajoute au bridi énoncé.



Note : parfois, surtout dans les anciens textes, le terme « tag », ou « modal » est utilisé pour ''sumtcita''. Ignorez ces piteuses expressions anglaises/françaises. On enseigne un lojban correct, ici.



Bien qu'il soit compliqué de saisir le processus juste en le lisant, un exemple montrera peut-être sa réelle simplicité :



__''skami''__ x1 est un ordinateur pour l'usage x2

__''pilno''__ x1 utilise x2 comme outil pour faire x3



« ''mi fanva ti fi'o se pilno {fe'u} lo skami {ku}{vau}'' » – « Je traduis ceci avec un ordinateur ».



Le x2 de « ''pilno'' », qui est le x1 de « ''se pilno'' », est une place de structure pour un outil utilisé par quelqu'un. Cette place de structure est capturée par « ''fi'o SELBRI fe'u'' », ajoutée au selbri principal, puis complétée par « ''lo skami'' ». L'idée d'un ''sumtcita'' est parfois exprimée en français avec la traduction suivante :



« Je traduis ceci avec-l'outil : un ordinateur »



Un ''sumtcita'' ne peut absorber qu'un sumti, qui est toujours le sumti suivant. On peut autrement utiliser le ''sumtcita'' seul, sans sumti, auquel cas vous devez le mettre soit devant le selbri, ou le terminer avec « ''ku'' ». On considère alors que le sumtcita a le mot « ''zo'e'' » comme sumti.



__''zukte''__ x1 est une entité volitive qui accomplit l'action x2 pour la raison x3



« ''fi'o zukte {fe'u} ku lo skami {ku} cu pilno lo lojbo {ku}{vau}'' » – « Avec volonté, un ordinateur a utilisé quelque chose lojbanique » (Impliquant peut-être que l'ordinateur est devenu sentiant ? Quoi qu'on ne spécifie pas ce qui avait de la volonté. Peut-être était-ce juste le développeur qui a programmé la machine ? Quel ennui…)



Notez qu'il y a « ''ku'' » dans « ''fi'o zukte {fe'u} ku'' ». Sans cela, le sumtcita aurait absorbé « ''lo skami {ku}'' », ce que nous ne voulons pas.



On peut aussi dire :



« ''fi'o zukte {fe'u} zo'e lo skami {ku} cu pilno lo lojbo {ku}{vau}'' »

« ''lo skami {ku} cu fi'o zukte {fe'u} pilno lo lojbo {ku}{vau}'' »



ce qui signifie la même chose.



Que veut dire « ''mi jimpe fi la lojban {ku} fi'o se tavla {fe'u} mi'' » ?



Réponse : ~~grey,grey:« Je comprend quelque chose à propos de lojban, qui m'est parlé »~~



Mettre le ''sumtcita'' juste devant le selbri le fait s'auto-terminer, puisqu'un sumtcita ne peut absorber qu'un sumti, et pas un selbri. Ce fait sera important dans la leçon suivante, comme vous le verrez.



Malheureusement, « ''fi'o'' » n'est pas utilisé très souvent, malgré sa flexibilité. Ce qui __est__ utilisé souvent, cependant, est BAI. BAI est une classe de mots, qui en eux mêmes agissent comme des sumtcita. Un exemple est « ''zu'e'' », le BAI pour « ''zukte'' ». Grammaticalement, « ''zu'e'' » et « ''fi'o zukte fe'u'' » sont identiques. Ainsi, l'exemple précédent peut être réduit à :



« ''zu'e ku lo skami {ku} cu pilno lo lojbo {ku} {vau}''. »



Il existe environ 60 BAI, et nombre d'entre eux sont en effet très utiles. De plus, les BAI peuvent aussi être convertit avec « ''se'' » et ses amis, ce qui veut dire que « ''se zu'e'' » est équivalent à « ''fi'o se zukte'' », ce qui a pour résultat encore plus de BAI.

!!Lojban Lessons - Lesson ten (PU, FAhA, ZI, VA, ZEhA, VEhA)

How unfamiliar to the English-speaker a language Lojban is when one can read through nine lessons of Lojban grammar without meeting a tense once. This is because, unlike many natural languages (most Indo-European ones, for instance), all tenses in Lojban are optional. Saying ''mi citka lo cirla {ku}'' can mean “I eat cheese” or “I ate the cheese” or “I always eat cheese” or “In a moment, i will have just finished eating cheese”. Context resolves what is correct, and in most conversation, tenses are not needed at all. However, when it's needed it's needed, and it must be taught. Furthermore, Lojban tenses are unusual because they treat time and space fundamentally the same - saying that I worked a long time ago is not grammatically different than saying I work far away to the north.

Like many other languages, the Lojban tense system is perhaps the most difficult part of the language. Unlike many other languages though, it's perfectly regular and makes sense. So fear not, for it will not involve sweating to learn how to modify the selbri or anything silly like that.



No, in the Lojban tense system, all tenses are sumtcita, which we have conveniently just made ourselves familiar with. Okay okay, technically, tenses are slightly different from other sumtcita, but this difference is almost insignificant, and will be won't be explained until later. In most aspects they are like all other sumtcita; they are terminated by ''ku'', making it explicit that PU is terminated by ''ku''.

There are many different kinds of tense-sumtcita, so let's start at the ones most familiar to English-speakers.

__''pu''__ - sumtcita: before {sumti}

__''ca''__ - sumtcita: at the same time as {sumti}

__''ba''__ - sumtcita: after {sumti}



These are like the English concepts “before”, “now” and “after”. In actuality though, one could argue that two point-like events can never occur exactly simultaneously, rendering ''ca'' useless. But ''ca'' extends slightly into the past and the future, meaning just “about now”. This is because human beings don't perceive time in a perfectly logical way, and the Lojban tense system reflects that.



Side note: It was actually suggested making the Lojban tense system relativistic. That idea, however, was dropped, because it is counter-intuitive, and would mean that to learn Lojban, one would have to learn the theory of relativity first.  



So, how would you say “I express this after I came here?” (pointing to a paper)



Answer: ~~grey,grey:''mi cusku ti ba lo nu mi klama ti {vau} {kei {ku} {vau}''~~



Usually when speaking, we do not need to specify which event this action is in the past relative to. In: “I gave a computer away”, we can assume that the action happened relative to “now”, and thus we can elide the sumti of the sumtcita, because it's obvious:

''pu ku mi dunda lo skami {ku} {vau}'' or

''mi dunda lo skami {ku} pu {ku} {vau}'' or, more commonly

''mi pu {ku} dunda lo skami {ku} {vau}''. The sumti which fills the sumtcita is an implied ''zo'e'', which is almost always understood as relative to the speaker's time and place (this is especially important when speaking about left and right). If speaking about some events that happened some other time than the present, it is sometimes assumed that all tenses are relative to that event which is being spoken about. In order to clarify that all tenses are relative to the speaker's current position, the word ''nau'' can be used at any time. Another word, ''ki'' marks a tense which is then considered the new standard. That will be taught way later.

__''nau''__ updates temporal and spacial frame of reference to the speaker's current here and now.



__''gugde''__ = “x1 is the country of people x2 with land/territory x3”



Also note that ''mi pu {ku} klama lo merko gugde {ku} {vau}'', “I went to America”, does not imply that I'm not still traveling to USA, only that it was also true some time in the past, for instance five minutes ago.



As mentioned, spacial and temporal time tenses are very much alike. Contrast the previous three time tenses with these four spacial tenses:

__''zu'a''__ sumtcita: left of {sumti}

__''ca'u''__ sumtcita: in front of {sumti}

__''ri'u''__ sumtcita: right of {sumti}

__''bu'u''__ sumtcita: at the same place as {sumti} (spacial equivalent of ''ca'')



__''o'o''__: attitudinal: complex pure emotion: patience - tolerance - anger



What would ''.o'onai ri'u {ku} nu lo prenu {ku} cu darxi lo gerku pu {ku} {ku} {vau} {kei} {vau}'' mean? (notice the first elided ku!)

__''darxi''__ x1 beats/hits x2 with instrument x3 at locus x4



Answer: ~~grey,grey:“{anger!} To the right (of something, probably me) and in the past (of some event), something is an event of a person beating a dog.” or “A man hit a dog to my right!”~~



If there are several tense sumtcita in one bridi, the rule is that you read them from left to right, thinking it as a so called “imaginary journey”, Where you begin at an implied point in time and space (default: the speaker's now and here), and then follow the sumtcita one at a time from left to right.

Example

''mi pu {ku} ba {ku} jimpe fi lo lojbo fa'orma'o {ku} {vau}'' = “At some time in the past, I will be about to know about fa'orma'os.”

''mi ba {ku} pu {ku} jimpe fi lo lojbo fa'orma'o {ku} {vau}'' “At some point in the future, I will have understood about fa'orma'os.”

Since we do not specify the amount of time we move back or forth, the understanding could in both cases happen in the future or the past of the point of reference.



Also, if spacial and temporal tenses are mixed, the rule is to always put temporal before spacial. If this rule is violated, it can sometimes result in syntactical ambiguity, which Lojban does not tolerate.



Suppose we want to specify that the a man hit a dog just a minute ago. The words ''zi'', ''za'' and ''zu'' specifies a short, unspecified (presumably medium) and long distance in time. Notice the vowel order ''i'', ''a'' and ''u''. This order appears again and again in Lojban, and might be worth to memorize. “Short” and “long” in are always context dependent, relative and subjective. Two hundred years is a short time for a species to evolve, but a long time to wait for the bus.

__''zi''__ sumtcita: Ocurring the small distance of {sumti} in time from point of reference 

__''za''__ sumtcita: Ocurring the unspecified(medium) distance of {sumti} in time from point of reference 

__''zu''__ sumtcita: Ocurring the far distance of {sumti} in time from the point of reference 



Similarly, spacial distance is marked by ''vi'', ''va'' and ''vu'' for short, unspecified (medium) and long distance in space.

__''vi''__ sumtcita: Ocurring the small distance of {sumti} in space from point of reference 

__''va''__ sumtcita: Ocurring the unspecified(medium) distance of {sumti} in space from point of reference 

__''vu''__ sumtcita: Ocurring the far distance of {sumti} in space from the point of reference 

__''gunka''__ “x1 works at x2 with objective x3”



Translate: ''ba {ku} za ku mi vu {ku} gunka {vau}''



Answer: ~~grey,grey:“Some time in the future, I will work a place long away”~~

Note: People rarely use ''zi'', ''za'' or ''zu'' without a ''pu'' or ''ba'' in front of it. This is because most people always need to specify past or future in their native language. When you think about it Lojbanically, most of the time the time-direction is obvious, and the ''pu'' or ''ba'' superfluous!



The order in which direction-sumtcita and distance-sumtcita are said makes a difference. Remember that the meanings of several tense words placed together are pictured by an imaginary journey reading from left to right. Thus ''pu zu'' is “a long time ago” while ''zu pu'' is “in the past of some point in time which is a long time toward the future or the past of now”. In the first example, ''pu'' shows that we begin in the past, ''zu'' then that it is a long time backwards. In the second example, ''zu'' shows that we begin at some point far away in time from now, ''pu'' then, that we move backwards from that point. Thus ''pu zu'' is always in the past. ''zu pu'' could be in the future. The fact that these time tenses combine in this way is one of the differences between tense sumtcita and other sumtcita. The meanings of other sumtcita are not altered by the presence of additional sumtcita in a bridi.



As briefly implied earlier, all these constructs basically treat bridi as if they were point-like in time and space. In actuality, most events play out over a span of time and space. In the following few paragraphs, we will learn how to specify intervals of time and space.



__''ze'i''__ sumtcita: spanning over the short time of {sumti}

__''ze'a''__ sumtcita: spanning over the unspecified (medium) time of {sumti}

__''ze'u''__ sumtcita: spanning over the long time of {sumti}



__''ve'i''__ sumtcita: spanning over the short space of {sumti}

__''ve'a''__ sumtcita: spanning over the unspecified (medium) space of {sumti}

__''ve'u''__ sumtcita: spanning over the long space of {sumti}



Six words at a time, I know, but remembering the vowel sequence and the similarity of the initial letter z for temporal tenses and v for spacial tenses might help the memorizing.

__''.oi''__ - attitudinal: pain - pleasure



Translate: ''.oi dai do ve'u {ku} klama lo dotco gugde {ku} ze'u {ku} {vau}''



Answer: ~~grey,grey:“Ouch, you spend a long time traveling a long space to Germany” ~~



Though most people are not familiar with spacial tenses, these new words can open up for some pretty sweet uses. One could, for instance, translate “That's a big dog” as ''ti ve'u {ku} gerku {vau}''. Saying: “This thing dogs for a long space” makes you sound retarded in English, but well-spoken in Lojban!



''ze'u'' and its brothers also combine with other tenses to form compound tenses. The rule for ''ze'u'' and the others are that any tenses preceding it marks an endpoint of the process (relative to the point of reference) and any tenses coming after it marks the other endpoint relative to the first. This should be demonstrated with a couple of examples:

''.o'ocu'i do citka pu {ku} ze'u {ku} ba {ku} zu {ku} {vau}'' - “{tolerance} you eat beginning in the past and for a long time ending at some point far into the future of when you started” or “Hmpf, you ate for a long time”. One can also contrast ''do ca {ku} ze'i {ku} pu {ku} klama {vau}'' with ''do pu {ku} ze'i {ku} ca {ku} klama {vau}''. The first event of traveling has one endpoint in the present and extends a little towards the past, while the second event has one endpoint in the past and extends only to the present (that is, slighty into the past or future) of that endpoint.

__''jmive''__ “x1 is alive by standard x2”



What does ''.ui mi pu {ku} zi {ku} ze'u {ku} jmive {vau}'' express?



Answer: ~~grey,grey:“{happiness!} I live from a little into the past and a long way towards the future or past (obviously the future, in this case) of that event” or “I am young, and have most of my life ahead of me :)”~~



Just to underline the similarity with spacial tenses, let's have another example, this time with spacial tenses:

__''.u'e''__ attitudinal: wonder - commonplace



''.u'e za'a {ku} bu'u {ku} ve'u {ku} ca'u {ku} zdani {vau}'' - What does it mean?



Answer: ~~grey,grey: “{wonder} {I observe!} Extending a long space from here to my front is a home.” or “Wow, this home extending ahead is huge!”~~



Before we continue with this syntax-heavy tense system, i recommend spending at least ten minutes doing something which doesn't occupy your brain in order to let the information sink in. Sing a song or eat a cookie very slowly - whatever, as long as you let your mind rest.



!!Lojban Lessons - Lesson eleven (ZAhO)

Though we won't go through all Lojban tense constructs for now, there is one other kind of tense that I think should be taught now. These are called “event contours”, and represent a very different way of viewing tenses that we have seen so far. So let's get to it:



Using the tenses we have learned so far, we can imagine an indefinite time line, and we then place events on that line relative to the “now”. With event contours, however, we view each event as a process, which has certain stages: A time before it unfolds, a time when it begins, a time when it is in process, a time when it ends, and a time after it has ended. Event contours then tells us which part of the event's process was happening during the time specified by the other tenses. We need a couple of tenses first:



__''pu'o''__ - sumtcita: event contour: Bridi has not yet happened during {sumti}

__''ca'o''__ - sumtcita: event contour: Bridi is in process during {sumti}

__''ba'o''__ - sumtcita: event contour: The process of bridi has ended during {sumti}



This needs to be demonstrated by some examples. What's ''.ui mi pu'o {ku} se zdani {vau}'' mean?



Answer: “Yay, I'll begin to have a home”.



But hey, you ask, why not just say ''.ui mi ba {ku} se zdani {vau}'' and even save a syllable? Because, remember, saying that you will have a home in the future says nothing about whether you have a home now. Using ''pu'o'', though, you say that you are now in the past of the process of you having a home, which means that you don't have one now.

Note, by the way, that ''mi ba {ku} se zdani {vau}'' is similar to ''mi pu'o {ku} se zdani {vau}'', and likewise with ''ba'o'' and ''pu''. Why do they seem reversed? Because event contours view the present as seen from the viewpoint of the process, whereas the other tenses view events seen from the present.



Often, event contours are more precise that other kind of tenses. Even more clarity is achieved by combining several tenses: ''.a'o mi ba{ku} zi {ku} ba'o {ku} gunka {vau}'' - “I hope I've soon finished working.”



In Lojban, we also operate with an event's “natural beginning” and its “natural end”. The term “natural” is highly subjective in this sense, and the natural end refers to the point in the process where it should end. You can say about a late train, for instance, that its process of reaching you is now extending beyond its natural end. An undercooked, but served meal, similarly, is being eaten before that process' natural beginning. The event contours used in these examples are as follows:



__''za'o''__ - sumtcita: event contour: Bridi is in process beyond its natural end during {sumti}

__''xa'o''__ - sumtcita: event contour: Bridi is immaturely in process during {sumti}



__''cidja''__: “x1 is food, which is edible for x2”



Translate: ''.oi do citka za'o lo nu do ba'o {ku} u'e citka zo'e noi cidja do {vau} {ku'o} {vau} {kei} {ku}''



Answer: ~~grey,grey:“Oy, you keep eating when you have finished, incredibly, eating something edible!”~~



{img fileId="2" thumb="y" rel="box[g]"}

Image above: ZAhO tenses (event contours). All tenses above the line of the event signify stages covering an amount of time. All tenses below the event line signify stages which are point-like.



All of these tenses have been describing stages of a process which takes some time (as shown on the graph above; those tenses above the event like). But many of the event contours describes point like stages in the process, like its beginning. As is true of ''ca'' and ''bu'u'', they actually extend slightly into the past and future of that point, and need not to be precise.



The two most important point-like event contours are:

__''co'a''__ - sumtcita: event contour: Bridi is at its beginning during {sumti}

__''co'u''__ - sumtcita: event contour: Bridi is at its ending during {sumti}



Furthermore, there is a point where the process is naturally complete, but not necessarily has ended yet:

__''mo'u''__ - sumtcita: event contour: Bridi is at its natural ending during {sumti}

Most of the time, though, processes actually end at their natural ending; this is what makes it natural. Trains are not usually late, and people usually retrain themselves to eat only edible food.



Since a process can be interrupted and resumed, these points have earned their own event contour also:

__''de'a''__ - sumtcita: event contour: Bridi is pausing during {sumti}

__''di'a''__ - sumtcita: event contour: Bridi is resuming during {sumti}



In fact, since ''jundi'' means “x1 pays attention to x2”, ''de'a jundi'' and ''di'a jundi'' are common Lojban ways of saying “BRB” and “back”. One could of course also say the event contours by themselves and hope the point gets across.



Finally, one can treat an entire event, from the beginning to the end as one single point using ''co'i'':

__''penmi''__ “x1 meets x2 at location x3”

''mi pu {ku} zi {ku} co'i {ku} penmi lo dotco prenu {ku} {vau}'' - “A little while ago, I was at the point in time where i met a German person”





!!Lojban Lessons - Lesson twelve (orders and questions)

Phew, those two long lessons with syntax heavy Lojban gives the brain something to ponder about. Especially because it's so different from English. So let's turn to something a little lighter: Orders and questions.



What the... __sit up and focus!__



Since the way to express orders in English is to leave out the subject of the clause, why did you assume that it was you I was speaking to, and not ordering myself, or expressing the obligation someone else has? Because the English language understands that orders, by their very nature, are always directed towards the listener - the “you”, and so the subject is not necessary.

In Lojban, eliding the subject yields ''zo'e'', so that possibility is sadly not open to us. Instead, we use the word ''ko'', which is the imperative form of ''do''. Grammatically and bridi-wise, it's equivalent to ''do'', but it adds a layer of semantics, since it turns every statement with ''ko'' in it into an order. “Do such that this sentence is true for you=''ko''!” For the same reason we don't need the subject in English sentences, we don't need order-words derived from any other sumti than ''do''.



How could you order one to go far away for a long time (using ''klama'' as the only selbri?)



Answer: ~~grey,grey:ko ve'u ze'u klama~~

(''.i za'a dai a'o mi ca co'u ciska lo fa'orma'o .i ko jimpe vau .ui'') - look up ciska and work it out.



Questions in Lojban are very easy to learn, and they come in two kinds: Fill in the blank, and true/false questions. Let's begin with the true-false question kind - that's pretty overcomeable, since it only involves one word, ''xu''.

''xu'' works like an attitudinal in the sense that it can go anywhere, and it applies to the preceding word (or construct). It then transforms the sentence into a question, asking whether it is true or not. In order to affirm, you simply repeat the bridi:

''xu ve'u zdani do'' ''.i ve'u zdani mi'', or you just repeat the the selbri, which is the bridi with all the sumti and tenses elided: ''zdani''.

There is an even easier way to affirm using brika'i, but those are a tale for another time. To answer “no” or “false”, you simply answer with the bridi negated. That too, will be left for later, but we will return to question answering by then.



The other kind is fill in the blank. Here, you ask for the question word to be replaced for a construct, which makes the bridi correct. There are several of these words, depending on what you are asking about:

__''ma''__ - sumti question

__''mo''__ - selbri question

__''xo''__ - number question

__''cu'e''__ - tense question



As well as many others. To ask about a sumti, you then just place the question word where you want your answer: ''do dunda ma mi'' - asks for the x2 to be filled with a correct sumti. “You give what to me?”. The combination of ''sumtcita'' + ''ma'' is very useful indeed:

__''mu'i''__ - sumtcita: motivated by the abstraction of {sumti}



''.oi do darxi mi mu'i ma'' - “Oy, why do you hit me?!”



Let's try another one. This time, you translate:

''.ui dai do ca ze'u pu mo''



Answer: ~~grey,grey:“You're happy, what have you been doing all this long time until now?” Technically, it could also mean “what have you been?”, but answering with ''.ua nai li'a remna'' (Uh, human, obviously) is just being incredibly annoying on purpose.~~



Since tone of voice or sentence structure does not reveal whether a sentence is a question or not, one better not miss the question word. Therefore, since people tend to focus more on words in the beginning or at the end of sentences, it's usually worth the while to re-order the sentence so that the question words are at those places. If that is not feasable, ''pau'' is an attitudinal marking that the sentence is a question. Contrary, ''pau nai'' explicitly marks any question as being rhetorical.



While we are on the topic of questions, it's also appropriate to mention the word ''kau'', which is a marker for “indirect question”. What's an indirect question, then? Well, take a look at the sentence: ''mi djuno lo du'u ma kau zdani do'' - “I know what is your home.”

__''djuno''__ “x1 knows fact(s) x2 are true about x3 by epistemology x4”

One can think it as the answer to the question ''ma zdani do''. More rarely, one can mark a non-question word with ''kau'', in which case one still can imagine it as the answer to a question: ''mi jimpe lo du'u dunda ti kau do'' - “I know what you have been given, it is this.”





!!Lojban Lessons - Lesson thirteen (morphology and word classes)

Back to more heavy (and interesting) stuff.

If you haven't already, I strongly suggest you find the Lojbanic recording called "Story Time with Uncle Robin", or listen to someone speak Lojban on Mumble, and then practice your pronunciation. Having an internal conversation in your head in Lojban is only good if it isn't with all the wrong sounds, and learning pronunciation from written text is hard. Therefore, this lesson will not be on the Lojban sounds, however important they might be, but a short introduction to the Lojban morphology.



What is morphology? The word is derived from Greek meaning “the study of shapes”, and in this context, we talk about how we make words from letters and sounds, as contrasted with syntax - how we make sentences with words. Lojban operates with different morphological word classes, which are all defined by their morphology. To make it all nice and systematic though, words with certain functions tend to be grouped by morphological classes, but exceptions may occur.

||   Class|Meaning|Defined By|Typical Function

   Words:|   |   |   

   Brivla|   bridi-word|   Among first 5 letters (excluding “ ‘ “) is a consonant cluster. Ends in vowel.   |   Acts as a selbri by default. Always has a place structure.

   --Gismu|   Root-word| 5 letters of the form CVCCV or CCVCV   |   One to five sumti places. Covers basic concepts.

   --Lujvo|  Compound word. Derived from from “lujvla”, meaning “complex word” |   Min. 6 letters. Made by stringing rafsi together with binding letters if necessary.|   Covers more complex concepts than gismu.

   --Fu'ivla|  Copy-word | As brivla, but do not meet defining criteria of gismu or lujvo, ex: ''angeli''  |   Covers unique concepts like names of places or organisms.

   Cmevla|  Name-word |   Beginning and ending with pause (full stop). Last sound/letter is a consonant.|   Always acts as a name or as the content of a quote.

   Cmavo|   Grammar-word. From “cmavla”, meaning “small word”| One consonant or zero, always at the beginning. Ends in a vowel.  |   Grammatical functions. Varies

   Word-fragments:|   |   |

   Rafsi|   Affix|  CCV, CVC, CV'V, -CVCCV, -CCVCV, CVCCy- or CCVCy-  | Not actual words, but can be stringed together to form lujvo ||





__''cmevla''__ are very easy to identify because they begin and end with a pause, signaled by a full stop in writing, and the last letter is a consonant. cmevla can't have any other function besides acting as a name. On the other hand, names which are not selbri cannot appear in Lojban without them being cmevla, or encased by certain quote words. One can mark stress in the names by capitalizing the letters which are stressed. Examples of cmevla are: ''.iohAN.'' (Johan, h is capital apostrophe), ''.mat.'' (Matt) and ''.lutciMIN.'' (Lui-Chi Min). Names which do not end in consonants have to have one added: ''.ivyn.'' (Eve), or (probably better in this case) removed: ''.iv.''



__''brivla''__ are called “bridi-words” because they by default are selbri, and therefore almost all Lojban words with a place structure are brivla. This has also given them the English nickname “content-words”. It's nearly impossible to say anything useful without brivla, and almost all words for concepts outside lojban grammar (and even most of the words for things in the language) are captured by brivla. As shown in the table, brivla has three subcategories:

__''gismu''__ are the root words of the language. Only about 1450 exists, and very few new ones are added. They cover the most basic concepts like “circle”, “friend”, “tree” and “dream”. Examples include ''zdani'', ''pelxu'' and ''dunda''

__''lujvo''__ are made by combining rafsi (see under rafsi), respresenting gismu. By combining rafsi, one narrows down the meaning of the word. lujvo are made by an elaborate algorithm, so making valid lujvo on the fly is near impossible, with few exceptions like ''selpa'i'', from ''se prami'', which can only have one definition. Instead, lujvo are made once, its place structure defined, and then that definition is made official by the dictionary. Examples include brivla (bridi-word), ''cinjikca'' (sexual-socializing = flirting) and ''cakcinki'' (shell-insect = beetle).

__''fu'ivla''__ are made by making up words which fit the definition for brivla, but not for lujvo or gismu. They tend to cover concepts which it's hard to cover by lujvo, for instance names of species, nations or very cultural specific concepts. Examples include ''gugdrgogurio'' (Korea) ''cidjrpitsa'' (pizza) or ''angeli'' (angel).



__''cmavo''__ are small words with one or zero consonants. They tend to not signify anything in the exterior world, but to have only grammatical function. Exceptions occur, and it's debatable how much attitudinals exists for their grammatical function. Another weird example are the words of the class GOhA, which act as brivla. It is valid to type several cmavo in a row as one word, but in these lessons, that won't be done. By grouping certain cmavo in functional units, though, it is sometimes easier to read. Thus, ''.uipuzuvukumi citka'' is valid, and is parsed and understood as ''.ui pu zu vu ku mi citka''. Like other Lojban words, one should (but need not always) place a full stop before any words beginning with a vowel.

cmavo of the form xVV, CV'VV or V'VV are experimental, and are words which are not in the formal grammar, but which have been added by Lojban users to respond to a certain need.



__''rafsi''__ are not Lojban words, and can never appear alone. However, several (more than one) rafsi combine to form lujvo. These must still live up to the brivla-definition, for instance ''lojban'' is invalid because it ends in a consonant (which makes it a cmevla), and ''ci'ekei'' is invalid because it does not contain a consonant cluster, and is thus read as two cmavo written as one word. Often, a 3-4 letter string is both a cmavo and a rafsi, like ''zu'e'', which is both the BAI and the rafsi for ''zukte''. Note that there is nowhere that both a cmavo and a rafsi would be grammatical, so these are not considered homophones. All gismu can double as rafsi, if they are prefixed with another rafsi. The first four letter of a gismu suffixed with an "y" can also act as a rafsi, if they are suffixed with another rafsi. The vowel "y" can only appear in lujvo or cmevla. Valid rafsi letter combinations are: CVV, CV'V, CCV, CVCCy- CCVCy-, -CVCCV and -CCVCV.



Using what you know now, you should be able to answer the test i thus present:

Categorize each of the following words as cmevla (C), gismu (g), lujvo (l), ''fu'ivla'' (f) or cmavo (c):

A ) jai        G ) mumbl

B ) .irci        H ) .i'i

C ) bostu        I ) cu

D ) xelman        J ) plajva

E ) po'e        K ) danseke

F ) djisku        L ) .ertsa



Answer: ~~grey,grey:a-c, b-f, c-g, d-C, e-c, f-l, g-C, h-c, i-c, j-l, k-f, l-f. I left out the full stops before and after names so it wouldn't be too easy.

Note: some of these words, like ''bostu'' do not exist in the dictionary, but this is irrelevant. The morphology still makes it a gismu, so it's just an undefined gismu. Similarly with ''.ertsa''~~





!!Lojban Lessons - Lesson fourteen (the Lojban sumti 1: LE and LA)

If you have read and understood the content of all the lessons until now, you have amassed a large enough knowledge of Lojban so that it doesn't matter in which order you learn the rest. As a result, the order of the next lessons will be a mixture of sorted by increasing difficulty and sorted by importance in ordinary Lojban conversation.



One of the biggest constrains on your speak now is your limited knowledge on how to make sumti. So far, you only know ''ti'' and ''lo SELBRI'', which doesn't take you far considering how important sumti are in Lojban. This lesson as well as the following two will be about the Lojban sumti. For now, we focus on the descriptive-like sumti, the ones made with articles like ''lo''

Articles are in lojban called ''gadri'', and all the ones discussed in this lesson are terminated by ''ku'', except the combinations ''la CMEVLA'', ''lai CMEVLA'' and ''la'i CMEVLA''. We will begin by describing three simple kinds of descriptive sumti, and then immediately find that they are not so simple after all:

__''lo''__ - gadri: Generic veridical “convert selbri to sumti”. Result is vague with regard to individuality/mass-ness.

__''le''__ - gadri: Generic descriptive “convert selbri to sumti”. Result is vague with regard to individuality/mass-ness.

__''la''__ - gadri: Naming article: Conventional, “convert selbri or cmevla to sumti”. Treat result as individual(s).



You are already familiar with ''lo'' and what it does. But what does it mean, “veridical” and “vague with regard to individuality/mass-ness”? The latter about individuals and masses, I'll come back to later. For now, “veridical” in this context means that in order for a thing to qualify begin labelled as ''lo klama'', it has to actually ''klama''. Thus, veridical gadri makes a claim which may be true or false - that the object(s) in question are actually the x1 of the selbri after ''lo''. 



This may be contrasted with ''le'', which is descriptive, and thus not veridical. Saying ''le gerku'' says that you have one or more specific objects in mind, and you use the selbri ''gerku'' to describe it, so that the listener may identify those specific objects. This means that ''le'' haves two important differences from ''lo'': Firstly, it cannot refer to objects in general, but always refers to specific objects. Secondly, while ''lo gerku'' definitely is one or more dogs, ''le gerku'', because it's not veridical, can be anything, as long as the speaker thinks the description will help identifying the correct objects. Perhaps the speaker is referring to a hyena, but are not familiar with them and think “dog” is a good enough approximation to be understood. This non-veridicality is perhaps over-emphasised in most many texts; The best way to describe a dog is usually to describe it as being a dog, and unless there is a good reason not to, ''le gerku'' is usually presumed to refer to something which is also ''lo gerku''.

In translation, ''lo gerku'' is usually “a dog” or “some dogs”, while ''le gerku'' is “the dog” or “the dogs”. Even better for ''le gerku'' would be “the “dog(s)” ”



Last of the three basic ''gadri'', there is ''la'', the naming ''gadri'', which I have unconventionally called “conventional”. What I mean by this is that it's neither descriptive nor veridical, since it refers to a proper name. If I in English refer to a person called Innocent by her name, I neither describe her as being innocent, nor do I state that she is. I only state that by convention, that object is referred to by that selbri or cmevla. Note that ''la'' and the gadri derived from it can convert cmevla to sumti unlike any other ''gadri''. Also: Be cautious: Other texts do not mention that names can be formed from ordinary selbri using the gadri ''la''. But those heretics must burn; selbri names are as good as they get, and many a proud Lojbanist have them.

''la'', as well as ''lai'' and ''la'i'' are a bit eccentric, since they __always__ marks the beginning of a name. Unlike the other gadri, anything that can be grammatically placed after ''la'' and its sisters are considered part of the name. For example, ''le mi gerku'' is "my dog", but ''la mi gerku'' is someone called "My Dog".



These three basic ''gadri'' can be expanded with three more, which corresponds to the previous:



__''loi''__ - gadri: veridical “convert selbri to sumti”. Treat result as mass(es).

__''lei''__ - gadri: Descriptive “convert selbri to sumti”. Treat result as a mass(es).

__''lai''__ - gadri: Naming article: Conventional, “convert selbri or cmevla to sumti”. Treat result as mass(es).



These are the same in all aspects except for one: They treat the sumti explicitly as masses. If there is only one object in question, an individual and a mass consisting of one object are equivalent. The difference between these two concepts lie in which selbri can be ascribed to a group of individuals versus a mass. A group of individuals can be said to fit a certain selbri if, and only if, all members of the group each fit the selbri. It is correct to describe a pack of ''lo gerku'', considered individually, as being black, if for each of the dogs it's true that they are black. A mass, on the other hand, fits only those selbri which its components fit as a whole, as a team, so to speak. However, all the members of a mass ''loi gerku'' must be dogs in order for ''loi'' to be applicable. The notion of "masses" are sophisticated, and requires some examples to demonstrate which properties it can have:

__''sruri''__: “x1 flanks/encircles/encloses x2 in line/plane/directions x3”

''lei prenu cu sruri lo zdani'' - “The people surrounded the home.” is plausible, even though, yo moma jokes not considered, it's completely implausible that it could be true for any one of the members alone. An English analogy could be: “Humans defeated smallpox in the 20th century”. Surely no human did so, but the mass of humans did, and that makes the sentence true in English, as well as in Lojban if “humans” are a mass. Just like the Lojban mass, the English mass “humans” can only refer to individuals each of which are human. Another example:

__''mivysle''__: "x1 is a biological cell of organism x2"

__''remna''__: "x1 is a human"

''loi mivysle cu remna'' - "Some masses of cells are human". Again, none of the cells are human. Indeed, the cells have very few human traits, but the cells considered as a whole makes up a human.



A mass made with ''lei'', such as ''lei gerku'', refers to a mass formed by a group of specific individuals, each of which the speaker refers to as ''le gerku''.

Mass names as describes by ''lai'' are only appropriate if the group as a whole is named such, and not just if any of the members are. It can, however be used if the bridi is true for only a fraction of that group.



It is important to remember that ''lo'' and ''le'' can be used to describe both individuals and masses. Let's say a pack of dogs, considered as a mass needs description. I might describe it as either ''loi gerku'' or ''lo gerku''. If I use ''lo'', this allows me to correctly state something which looks like a contradiction, but really isn't: ''lo gerku na gerku'' - "Some dogs are not dogs". Since it's being considered a mass of dogs, the many dogs consideres as a whole is not a dog, but rather a pack of dogs.

You might have noticed that there is no word which unambiguously converts selbri to individual(s). In order to be explicit about individualness, one needs ''lo'', ''le'' or ''la'' with an outer quantifier. The subject of quantifiers will be considered later, in lesson twenty-two. What is the reason that ''lo'' and ''le'' vague, and not explicitly individual? It is because their vagueness enables them to be used in any context, without the speaker having to think about whether is behaves as a mass or a group of individuals.



Third in this series, there are three set-forming ''gadri'':



__''lo'i''__ - gadri: veridical “convert selbri to sumti”. Treat result as a set.

__''le'i''__ - gadri: Descriptive “convert selbri to sumti”. Treat result as a set.

__''la'i''__ - gadri: Naming article: Conventional, “convert selbri or cmevla to sumti”. Treat result as a set.



Unlike groups of individuals or, sometimes, masses, sets does not take any of the properties from the objects from which the set is formed. A set is a purely mathematical or logical construct, and has properties like cardinality, membership and set inclusion. Again, note the difference between a set of things, and the things of which the set is formed:

__''tirxu''__ “x1 is a tiger/leopard/jaguar of species/breed x2 with coat markings x3”

''lo'i tirxu cu cmalu'' says nothing about whether big cats are small (which is, by the way, obviously false), but instead say that the set of big cats is small; that is - there are few of them.



Lastly, there are the (only two) generalizing ''gadri'':

__''lo'e''__ - gadri: veridical “convert selbri to sumti”. Sumti refers to the archetype of ''lo {selbri}''.

__''le'e''__ - gadri: Descriptive “convert selbri to sumti”. Sumti refers to the described/perceived archetype of ''le {selbri}''.

Of which there is no ''la''-equivalent.



So, what is actually meant by the archetype? For ''lo'e tirxu'', it is an ideal, imagined big cat, which has all the properties which best exemplifies big cats. It would be wrong to say that this includes having a striped fur, since a big systematic subgroup of the members of the set of big cats do not have striped fur, the leopards and the jaguars. Likewise, the typical human does not live in Asia even though a lot of humans do. However, if sufficiently many humans have a trait, for instance being able to speak, we can say:

__''kakne''__: “x1 is capable of doing/being x2 under circumstance x3”

''lo'e remna cu kakne lo nu tavla'' - “The typical human being can speak”.



''le'e'' then, is the ideal object as perceived or described by the speaker. This need not be factually correct, and is often translated as the “stereotype”, even though the English phrase have some unpleasant negative connotations, which the Lojban does not. In fact, everyone has a stereotypical archetypichal image of any category. In other words, ''lo'e remna'' is the archetype which best exemplifies all ''lo remna'', while the archetype ''le'e remna'' best exemplifies all ''le remna''.



The eleven gadri can be seen in the diagram below.

|| |Generic|Masses|Sets|Generalizing

veridical|lo|loi|lo'i|lo'e

Descriptive|le|lei|le'i|le'e

Name|la|lai|la'i|does not exist||



Note: Earlier, there was a word ''xo'e'' for the generic gadri. However, the rules and definitions for gadri were changed in late 2004, and the current set of rules on this topic, nicked “xorlo” has replaced the old way. Now, ''lo'' is generic, and ''xo'e'' is used as a elliptical digit (lesson nineteen).





!!Lojban Lessons - Lesson fifteen (the Lojban sumti 2: KOhA3, KOhA5 and KOhA6)

See what happens if I try to translate the sentence: “Stereotypical people who can speak Lojban speak to each other about the languages they can speak”:

__''bangu''__ “x1 is a language used by x2 to express x3 (abstraction)”

''le'e prenu poi ke'a kakne lo nu tavla fo la .lojban. cu tavla le'e prenu poi ke'a kakne lo nu tavla fo la .lojban. lo bangu poi lo prenu poi ke'a tavla fo la .lojban. cu se bangu ke'a''



What we see is that the Lojban version is much longer than the English. This is primarily because the first, ridiculously long sumti is being repeated two more times in the Lojban text, while the English can refer to it by “each other” and “they” - much more efficiently. Wouldn't it be clever if Lojban somehow had mechanisms for doing the same?



It turns out it does, what a surprise! Lojban has a range of words called ''sumka'i'' meaning “sumti-representatives”. In English, we refer to them as pro-sumti, because they are essentially the same as the English pronouns, but with sumti instead of nouns. In fact, you already know ''ti'', ''do'' and ''mi'', but there are many more, so let's get learning. First, we want to put it into system. We can begin with the ones most familiar to English, and what you've already learned:



__''ti''__ - sumka'i: “immediate ‘it': represents a sumti physically near the speaker”

__''ta''__ - sumka'i: “nearby ‘it': represents a sumti some physical distance from the speaker OR close to the listener”

__''tu''__ - sumka'i: “distant ‘it': represents a sumti physically far from the speaker and the listener.”



You can again recognize the “i, a, u”-sequence which pops up over and over. Some things might take some clearing up, though. Firstly, these sumti can represent anything which can be said to occupy a physical space. Objects, certainly. Ideas, certainly not. Events are accepted, but only to the extent they are restricted to a specific place - the Jasmin Revolution cannot be pointed at, but some bar-fight or a kiss might. Secondly, note that the distance is relative to different things for the different words: ''tu'' only applies if it's distant from both the speaker and the listener. In cases where the speaker and listener is far apart and the listener cannot see the speaker talking, ''ta'' refers to something close to the listener. Thirdly, it's all relative and context dependent. These three words are all problematic in written text, for instance, because the position of the speaker and listener is unknown to each other, and changes as time goes by. Furthermore, the author of a book cannot point to an object and express the pointing in the book.



Then there is a series called KOhA3, to which ''mi'' and ''do'' (and ''ko'', but I won't write that here) belongs:

__''mi''__ - sumka'i: The speaker(s).

__''mi'o''__ - sumka'i: The mass of the speaker(s) and the listener(s) .

__''mi'a''__ - sumka'i: The mass of the speaker(s) and others.

__''ma'a''__ - sumka'i: The mass of the speaker(s), the listener(s) and others.

__''do''__ - sumka'i: The listener(s).

__''do'o''__ - sumka'i: The mass of the listener(s) and others.



These six sumka'i are more easily grasped in the below Venn diagram:



{img fileId="3" thumb="y" rel="box[g]"}

Venn diagram of KOhA3 (''ko'' excluded). ''le drata'' is not a KOhA3, but means “the other(s)”



It is possible for several people to be “the speakers”, if one statement is made on the behalf of all of them. Therefore, while “we” can be translated as either ''mi'', ''mi'o'', ''mi'a'' or ''ma'a'', what one quite often means is really just ''mi''. All of these six, if they refer to more than one individual, represent masses. Within bridi-logic, the bridi ''mi gleki'' said by speaker A is exactly equivalent to ''do gleki'' said by speaker B to speaker A, and are considered the same bridi. We will come back to this later, in the ''brika'i'' (pro-bridi) lesson.



All of these ''sumka'i'' are very content-specific, and cannot be used, for instance, to help us with the sentence which this lesson began with. The following series can in principle be used to refer to any sumti:

__''ri''__ - sumka'i: “Last sumti mentioned”

__''ra''__ - sumka'i: “A recent, but not the last sumti mentioned”

__''ru''__ - sumka'i: “A sumti mentioned long ago”



These sumti will refer to any terminated sumti except most other ''sumka'i''. The reason that most other ''sumka'i'' cannot be referred to by these sumti, is that they are so easy to just repeat by themselves. The exception to the rule are ''ti'', ''ta'' and ''tu'', because you could have changed what you point at, and thus cannot just repeat the word. They will only refer to terminated sumti, and thus cannot, for instance, be used to refer to an abstraction if the word in is that abstraction: ''le pendo noi ke'a pendo mi cu djica lo nu ri se zdani'' - here ''ri'' cannot refer to the abstration, since it is not terminated, nor to ''mi'' or ''ke'a'', since they are sumka'i, so it refers to ''le pendo''.

''ra'' and ''ru'' are context-dependent in what they refer to, but they follow the rules mentioned above, and ''ru'' always refer to a more distant sumti than ''ra'', which is always more distant than ''ri''.



''ri'' and it's brothers are pretty well suited for dealing with the original sentence. Try saying it using two instances of ''sumka'i''!



Answer: ~~grey,grey:''le'e prenu poi ke'a kakne lo nu tavla fo la .lojban. cu tavla ru lo bangu poi ru cu se bangu ke'a''. ''ri'' is not correct, because it refers to ''la .lojban.''. ''ra'' could be used, but could be mistakenly be thought to refer to ''lo nu tavla fo la .lojban.'', but ''ru'' is assumed to refer to the most distant sumti - the most outer one.~~



Lastly, there a sumtcita which represent utterances: So called utterance variables. They need not be restricted to one sentence (jufra), but can be several sentences, if the context allows it:

__''da'u''__ Utterance variable: Remote past sentence

__''de'u''__ Utterance variable: Recent sentence

__''di'u''__ Utterance variable: Previous sentence

__''dei''__ Utterance variable: This sentence

__''di'e''__ Utterance variable: Next sentence

__''de'e''__ Utterance variable: Near future sentence

__''da'e''__ Utterance variable: Remote future sentence

__''do'i''__ Utterance variable: Elliptical utterance variable: “Some sentence”

These represents sentences as sumti, and refer only to the spoken words or the letters, not to the meaning behind them.



There are more Lojban ''sumka'i'', but for now you probably need a break from them. The next lesson will be on derived sumti, sumti made from other sumti.





!!Lojban Lessons - Lesson sixteen (the Lojban sumti 3: derived sumti)

You can probably see that the sumti ''le bangu poi mi se bangu ke'a'' is a less than elegant expression for “my language”. This is because it's really a work around. A language which I speak can be said to fill into the x1 of the bridi ''bangu mi''. We can't convert that to a sumti using a gadri: ''le bangu {ku} mi'' is two sumti, because ''bangu mi'' is a bridi, not a selbri. Neither can we convert it using ''le su'u'', because the su'u gives the bridi a new x1, the abstraction, and the ''le'' then extracts that. That makes an abstraction sumti meaning something like “that something is my language”.

Enter ''be''. ''be'' is a word which binds constructs (sumti, sumtcita and others) to a selbri. Using it in ordinary selbri has no effect: in ''mi nelci be do'', the ''be'' does nothing. However, when a sumti is bound to a selbri this way, you can use a gadri on the selbri without the sumti splitting off: ''le bangu be mi'' is a correct solution to the problem above. Likewise, you can attach a sumtcita: ''le nu darxi kei be gau do'': “The event of hitting, which is caused by you”. Note that the presence or absence of ''kei'' makes it parse differently: With the fa'orma'o present, ''be'' attaches to ''nu'', without the fa'orma'o, it attaches to ''darxi''. So it decides what is being emphasised: Is the hitting, or the event of hitting caused by you? In this specific case, though, that's just about the same thing.



What if I want to attach several sumti to a selbri inside a gadri? “The giver of the apple to you” is ''le dunda be lo plise be do'', right? Nope. The second ''be'' attaches to the apple, meaning ''le plise be do'' - “The apple of the strain of you”, which makes no sense. In order to string several sumti to a selbri, the all the ones following the first must be bound with ''bei''. The “binding” can be terminated with ''be'o'' - one instance of ''be'o'' for each selbri which has sumti bound by ''be''.

To list them:

__''be''__ binds sumti or sumtcita to selbri

__''bei''__ binds a second, third, fourth (ect) sumti or sumtcita to a selbri

__''be'o''__ ends binding to selbri



There is also ways to loosely associate a sumti with another. ''pe'' and ''ne'' for restrictive and non-restrictive association. Actually, ''le bangu pe mi'' is a better translation of “my language”, since this phrase, like the English, is vague as to how the two are associated with each other.

''pe'' and ''ne'' are used as loose association only, like saying “my chair” about a chair which you sit on. It's not really yours, but has something do to with you. A more intimate connection can be established with ''po'', which makes the association unique and binding to a person, as in “my car” for a car that you actually own. The last kind of associator is ''po'e'', which makes a so-called "inalienable" bond between sumti, meaning that the bond is innate between the two sumti. Some examples could be "my mother", "my arm" or "my home country"; none of these "possesions" can be lost (even if you saw off your arm, it's still __your__ arm), and are therefore inalienable. Almost all of the times a ''po'e'' is appropriate, though, the x2 of the selbri contains the one to which the x1 is connected, so ''be'' is better.

__''ne''__ non-restrictive relative phrase. "which is associated with..."

__''pe''__ restrictive relative phrase. "which is associated with..."

__''po''__ possesive relative phrase. "which is specific to..."

__''po'e''__ inalienable relative phrase. "which belongs to..."



A very useful construct to know is ''{gadri} {sumti} {selbri}''. this is equivalent to ''{gadri} {selbri} pe  {sumti}''. For instance ''le mi gerku'' is equivalent to ''le gerku pe mi''. One could have description sumti inside description sumti, saying ''le le se cinjikca be mi ku gerku'', = ''le gerku pe le se cinjikca be mi'' =“the dog of the man I'm flirting with”, but that's not very easy to read (or to understand when spoken), and is often being avoided.



One need also to learn ''tu'a'', since it will make a lot of sentences much easier. It takes a sumti and converts it to another sumti - an elliptical abstraction which has something to do with the first sumti. For example, I could say ''mi djica lo nu mi citka lo plise'', or I could let it be up to context what abstraction about the apple I desire and just say ''mi djica tu'a lo plise''. One always has to guess what abstraction the speaker means by ''tu'a SUMTI'', so it should only be used when context makes it easy to guess. Another example:

__''gasnu''__ “x1 does/brings about x2 (volition not implied)”

''za'a do gasnu tu'a lo skami'' - “I see that you make the computer do something”. Officially, ''tu'a SUMTI'' is equivalent to ''le su'u SUMTI co'e''. Vague, but useful. There are situations where you cannot use ''tu'a'', even though it would seem suitable. These situations are when I don't want the resulting sumti to be an abstraction, but a concrete sumti. In this case, one can use ''zo'e pe''.

__''tu'a''__ convert sumti to vague abstraction involving the sumti. Equivalent to ''le su'u SUMTI co'e kei ku''



Finally, one kind of sumti can be turned into another by the words of the class LAhE.

__''lu'a''__ - Convert individual(s)/mass/sequence/set to individuals.

__''lu'i''__ - Convert individual(s)/mass/sequence/set to a set.

__''lu'o''__ - Convert individual(s)/mass/sequence/set to mass.

__''vu'i''__ - Convert individual(s)/mass/sequence/set to sequence; the order is not stated.

The use of these words is straight-forwardly: Placing them before a sumti of a certain type makes a new sumti of a new type. Notice, though, that as a fourth kind of sumti, a sequence has been introduced. This is not used very often (it doesn't have its own gadri, for instance), but just included here for completion.

The last two members of LAhE do not convert between types of sumti, but allows you to speak of a a sumti by only mentioning something which references to it:

If one sumti A refers to a sumti B, for instance because sumti A is a title of a book, or a name, or a sentence (which always refer to something, at least a bridi), ‘'la'e SUMTI A'' refers to sumti B. For instance, ‘'mi nelci la'e di'u'' for “I like what you just said” (not ''mi nelci di'u'' which just means "I like your previous sentence") or ‘'la'e le cmalu noltru'' for the book “The Little Prince”, and not some little prince himself. The cmavo ‘'lu'e'' does the exact reverse – ‘'lu'e SUMTI'' refers to an object which refers to the sumti. 

__''la'e''__ - “the thing referred to by” - extracts a sumti A from a sumti B which refers to A. 

__''lu'e''__ - “the thing referring to” - extracts a sumti B from a sumti A, when B refers to A.





!!!End of part one

Due to the impractically large size of these lessons, the second and third installment can be found on pages dedicated to ((wavelessonscontinuedp2|the former)) and ((wavelessonscontinuedp3|the latter)). No worries, though, clicking on "the former" or "the latter" will take you there painlessly.




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